Ahmed Zahran, 42 ans, a entamé son 4ème mois de grève de la faim, pour protester contre sa détention « administrative », c’est à dire sans la moindre inculpation. Il est hospitalisé dans un état critique.
Ahmed Zahran, de Deir Abu Mishaal, à l’Ouest de Ramallah, ne sait pas pourquoi il est détenu par Israël, ni quand cet emprisonnement prendra fin.
Il n’a cessé d’être transféré, en toute illégalité, d’une prison israélienne à l’autre et d’un hôpital à l’autre, pour lui faire payer sa résistance par le biais de sa grève de la faim.
Il est également privé de visites de la part de sa famille, et placé dans des cellules d’isolement inhumaines.
Emprisonné depuis mars dernier, Ahmed Zahran, père de 4 enfants, a déjà passé de longues années dans les geôles israéliennes, comme de nombreux Palestiniens, puisqu’il s’agit du sport préféré de l’Etat d’Israël depuis sa création.
Plus généralement, de nombreuses grèves de la faim ont eu lieu cette année, pour protester contre le régime de détention » administrative », et contre les conditions infâmantes de détention des prisonniers palestiniens.
Ainsi, dans la prison d’Etzion à proximité de la colonie proche de Béthléem, les avocats du Club des Prisonniers Palestiniens rapportent que les détenus ont froid, sont privés de vêtements et de couvertures chaudes et propres.
Les cellules dans lesquelles il sont enfermés sont en outre humides, puantes et infestées d’insectes et de rats, qui provoquent de nombreuses maladies.
Source : Le Club des Prisonniers Palestiniens
CAPJPO-EuroPalestine