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Le rapport terrifiant d’Addameer sur la torture des Palestiniens (2ème partie)

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Même si la torture ne date pas d’aujourd’hui, et que des dizaines de Palestiniens sont morts sous la torture tandis qu’Israel ratifiait en 1991 la Convention internationale contre la torture, elle se durcit actuellement, avec Gilad Erdan comme ministre de la « sécurité publique –également en charge de la lutte contre le BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions », analyse l’ONG Addameer, de défense des prisonniers palestiniens.


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« Ce recours de plus en plus ouvert à des tortures physiques violentes va de pair avec la politique générale de guerre menée aux prisonniers palestiniens, mais aussi d’attaque de tous les défenseurs des droits des Palestiniens par le biais d’arrestations, de calomnies, et de tentatives de les empêcher de s’exprimer ou de recevoir des dons », écrit Addameer.

Le 10 septembre dernier, Israel a même émis une interdiction de donner la moindre information publique sur les Palestiniens détenus pour interrogatoire au centre de détention de la Moscobiyyeh à Jérusalem.

« Toutes les formes de tortures physiques sont conjuguées, des coups, gifles, menaces et positions prolongées très douloureuses comme celles-ci (« position de la « banane », de la « chaise »….), qui font perdre l’équilibre, et sont une nouvelle occasion de frapper les détenus :
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Et, comble de terrorisme, les tortionnaires bandent souvent les yeux des détenus, pour qu’ils ne sachent pas quand les coups vont arriver, ni de quel côté », ajoute Addameer.

Ces tortures peuvent être infligées pendant des dizaines d’heures et pratiquées par 5 Israéliens à la fois.

Nous documenterons la complicité des docteurs israéliens dans ces crimes de tortures, dans notre prochain article, et sous la plume de Ruchama Marton, la fondatrice de l’association israélienne « Médecins pour les droits de l’Homme ».

Des agents israéliens sont allés enseigner ces tortures aux Américains pendant l’occupation de l’Irak et ont été abondamment utilisés dans la prison d’ Abu Ghraib prison, souligne le rapport d’Addameer.

« Et ces tortures s’accompagnent de privation de sommeil, de menaces de viols sur les hommes comme sur les femmes, le tout « justifié » par le fait que dans la « lutte anti-terroriste », »des aveux peuvent sauver d’autres vies ».
Et cela même si les prisonniers politiques torturés se contentent d’exprimer sur Facebook des opinions qui ne plaisent pas au régime israélien, ou encore de militer sur leur campus, comme Mays Abu Gosh, la jeune étudiante en journalisme de l’université de Birzeit, sauvagement torturée pendant 30 jours.

Depuis 2001, plus de 1200 plaintes ont été déposées devant la justice israélienne contre des tortionnaires, selon les statistiques du Comité israélien contre la torture, qui indique à la fois que peu de victimes déposent plainte, sachant que toutes ces plaintes ont été classées sans suite, et qu’aucune sanction n’a jamais été infligée à qui que ce soit.

Car la complicité est totale entre les services secrets (Shin Bet), l’administration pénitentiaire, les tribunaux militaires et les tribunaux civils israéliens, y compris la « Cour Suprème », et les médecins accrédités par le gouvernement pour témoigner.

Addameer espère donc que la Cour Pénale Internationale (CPI) viendra combler ce vide.

Mais il est dommage que des grandes associations de défense des droits de l’homme ne se saisissent pas de cas de tortures subies par des victimes palestiniennes pour porter plainte dans un pays comme la France, sachant qu’une instruction serait alors ouverte, et que des responsables israéliens de ces tortures (toute la chaîne de commandement est visée par la Convention Internationale contre la torture, et pas seulement ceux qui se sont directement sali les mains) courraient le risque d’être traduits devant un juge en france, en mettant le pied sur le sol français.

Addameer souligne que parallèlement à la multiplication de ces tortures, Les prisonniers palestiniens, hommes, femmes et enfants se sont vu reprendre des droits qu’ils avaient conquis comme l’accès à une bibliothèque, à la confection de broderies artisanales, à cantiner, et les enfants détenus sont désormais transférés d’une prison à l’autre en l’absence de leurs représentants.

L’objectif est de briser la détermination du peuple palestinien tout entier au travers des persécutions infligées à ses nombreux prisonniers de l’occupant, hommes, femmes et enfants, enfermés en toute illégalité dans les geôles israéliennes, puisqu’une puissance occupante n’a pas le droit de transférer tout ou partie de la population occupée sur son territoire (Conventions de Genève).

TOUS AU RASSEMBLEMENT SAMEDI 1ER FÉVRIER

A PARTIR DE 15 H

A LA FONTAINE DES INNOCENTS

MÉTRO-RER : CHÂTELET LES HALLES

– POUR DÉNONCER LA TORTURE PRATIQUÉE PAR CET ÉTAT QUI NOUS EST PRÉSENTÉ COMME UNE DÉMOCRATIE INTOUCHABLE

– ET POUR EXIGER LA LIBÉRATION DES TOUS LES PRISONNIERS PALESTINIENS !

(Traduit par CAPJPO-EuroPalestine)

Source : Addameer

CAPJPO-EuroPalestine

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