Stop ! Assez de mensonges sur le coronavirus ! Assez de mépris ! La coupe est pleine.
Mentir n’est pas nouveau pour Macron et son gouvernement. On a pu le constater dernièrement encore au sujet des retraites et des informations totalement bidons et contradictoires données à ce sujet au fil des semaines.
Avec le coronavirus, la méthode n’est guère différente, mais le rythme des mensonges s’est accéléré, au point que même les journalistes habitués à filer doux sont contraints de relever les incohérences.
En fait, on nous prend vraiment pour des imbéciles.
Non seulement les masques au début « inutiles » vont devenir obligatoires, mais les mêmes qui avaient totalement déconseillé les masques fabriqués maison, les recommandent désormais .
Les tests de diagnostics « inutiles », voire contre-productifs il y a peu, sont désormais associés à la possibilité de « déconfiner ».
Les médicaments décriés depuis le début de l’épidémie doivent désormais être dispensés aux malades hospitalisés. Mais si les malades doivent attendre d’être à l’agonie pour y avoir droit, ils risquent de ne produire aucun effet bénéfique !
On en passe et des meilleures…
La seule chose qui est restée identique depuis le début c’est la culpabilisation de la population. Miser sur la peur et tenter de jouer la division entre ceux qui n’osent plus ouvrir leurs fenêtres et ceux qui se permettent d’aller prendre un peu d’air.
Comme ce préfet –qu’Alain Juppé qualifiait de « nazi »– qui se permet de dire que les soignants infectés n’ont eu que ce qu’ils méritaient, pour n’avoir pas respecté les consignes de confinement ! Et qui « conserve la confiance » du gouvernement. Le même gouvernement qui demande des applaudissements pour les soignants tous les soirs, mais qui refuse de leur promettre la moindre augmentation de salaire !
Mais, curieusement, le pouvoir et les médias ne culpabilisent pas ceux qui commandent à Amazon des objets totalement inutiles — et en tout cas loin de faire partie des produits essentiels–, alors que le géant de la vente en ligne est connu pour traiter ses « collaborateurs » (il ne faut pas dire « salariés » car cela pourrait faire croire qu’ils ont droit à un vrai statut) comme des Kleenex. Les syndicats n’ont d’ailleurs cessé de dénoncer le manque de mesures susceptibles de protéger les employés contre le virus.
Serait-il moins coupable d’exposer les vies de tous ces forçats de la mise en boite et de la livraison, que d’aller faire un jogging ?
La vérité est simple mais difficile à avouer.
– On a supprimé 70.000 lits d’hôpital en quelques années, ainsi que de nombreuses infirmières et aide-soignantes, pour des raisons de « rentabilité »
– on a n’a pas constitué de stock de produits sanitaires pour des questions de « rentabilité »
– on a délocalisé la production des médicaments pour des raisons de « rentabilité »
Entre 60 % et 80 % des médicaments sont fabriqués hors d’Europe, principalement en Chine et en Inde car la main-d’oeuvre y est moins chère. La proportion était de 20 % il y a trente ans…
En France, le nombre de ruptures d’approvisionnement pour les médicaments jugés « d’intérêt thérapeutique majeur » n’a cessé d’augmenter, passant de 44 en 2008, à 817 en 2018.
Pourtant l’industrie pharmaceutique se porte bien merci : 950 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018, avec des bénéfices en croissance d’au moins 5 % et une concentration accélérée. (Le quart du marché est entre les mains de Novartis (Suisse), Johnson & Johnson (États-Unis), Pfizer (États-Unis), Roche (Suisse), Sanofi (France).
Alors jusqu’à quand va-t-on accepter de subir des châtiments collectifs, pour assurer la « rentabilité » de ces gens qui sont incapables de répondre « présents » quand on a besoin d’eux ?
Et comment peut-on croire que les données auxquelles on nous demande maintenant de pouvoir accéder via nos téléphones portables vont être exploitées de manière « éthique » ?
CAPJPO-EuroPalestine