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La destruction de Gaza : un bilan humanitaire et financier insupportable

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Un cessez-le-feu devait intervenir dans la nuit de jeudi et vendredi, après 11 jours de bombardements israéliens effroyables sur la bande de Gaza, laissant ce grand camp de concentration pour 2 millions de Palestiniens dans un état encore plus désolé qu’il ne l’était déjà.

La destruction de Gaza : un bilan humanitaire et financier insupportable

Au lourd bilan humain, qui se compte par centaines de morts et milliers de blessés, s’ajoutent les destruction généralisées des déjà misérables infrastructures civiles.

Citant une estimation très provisoire fournie par le gouvernement dirigé par le Hamas, la journaliste du Haaretz Amira Hass fait état de dommages d’une valeur minimale de 250 millions de dollars, soit plus de 10% du PIB annuel du territoire ! 

Les habitations, les bureaux de nombreuses ONG, paient un des plus lourd tributs à la barbarie de Netanyahou, auquel s’ajoute une nouvelle destruction du déjà faible réseau électrique : l’alimentation électrique de la population, qui était d’environ 12 heures sur 24 avant l’attaque, n’est plus que de 3 à 4 heures par jour en moyen 

Les habitants alimentés par des groupes électrogènes collectifs, qui fournissent du courant payés par abonnement, sont parmi les plus démunis du fait de la pénurie de carburant : les camions de fioul ont été interdits d’entrée à Gaza depuis des jours, même si le dictateur égyptien Sissi, qui assure le bouclage de Gaza par le sud, a autorisé mardi la livraison de quelque 500.000 litres permettant à l’unique centrale électrique de ne pas carrément fermer. Ou à la rigueur, de ne pas fermer tout de suite.

Le dysfonctionnement électrique retentit sur l’alimentation en eau, évidemment, sachant que l’aquifère (les eaux souterraines) est déjà impropre à 95% à la consommation directe, nécessitant des opérations de purification et de désalinisation. Idem pour les stations d’épuration des eaux usées, qui marchent à l’électricité. Pas moins de 10 kilomètres de conduites d’alimentation en eau ou d’évacuation ont été démolis par les bombes du régime de l’apartheid, en particulier dans le secteur de Khan Younès (centre de la bande). Les trois unités principales désalinisation de l’eau de mer, qui couvrent quelque 400.000 personnes, sont à l’arrêt faute d’électricité, Faute de pouvoir être traités 100.000 m3 d’eaux d’égoûts ont du déjà être rejetés tels quels en Méditerranée, avec la pollution maritime que cela entraîne.

L’aviation a eu une attention particulière pour les médias qui rapportent ses crimes de guerre : les bureaux de 33 médias ont été transformés en gravats par les missiles, avec la destruction de tours entières comme celle abritant les installations et bureaux d’al-Jazeera et de l’agence Associated Press. 

Victime, aussi, le principal laboratoire de biologie réalisant les tests d’infection au Covid, tandis qu’Israël a perpétré un crime de guerre supplémentaire en refusant de fournir des vaccins à la population des territoires palestiniens occupés (ce qui est le statut également de Gaza).

Ajoutez à cela des dégâts irréparables à la librairie et maison d’édition Al-Nahda, logée dans un bâtiment de 5 étages, la pharmacie et les bureaux de l’Institut pour Orphelins al-Amal, 40 mosquées et une église chrétienne sévèrement touchées par les bombes, tout comme 74 bureaux du gouvernement Hamas, des jardins d’enfants, 17 centres de soins touchés à des degrés divers, et vous serez encore loin du compte. 

Médecins Sans Frontières (MSF) a cessé ses opérations depuis lundi 16 mai ; l’agriculture recense les dégâts après le bombardement des zones cultivées, des systèmes d’irrigation, des poulaillers et autres installations pour les animaux, tandis que des établissements commerciaux et industriels ont subi le feu direct de l’artillerie ennemie postée à l’extérieur.

La liste des destructions ne fait pour autant que commencer ; il apparaît que l’armée « la plus morale du monde » s’est attachée cette fois avec un « soin » particulier à rendre impraticables les voies routières, avec une prédilection pour celles conduisant aux établissements hospitaliers : de quoi « améliorer » les scores de mortalité, avec des blessés et malades mourant faute de prise en charge ! 

Netanyahou et son équipe, le ministre de la « Défense » Benny Gantz, veulent encore et à nouveau détruire la Palestine et les Palestiniens. Ce sont des génocidaires. Disons-le haut et fort samedi 22 mai en manifestant partout dans le pays, notamment dans la capitale 

TOUS PLACE DE LA RÉPUBLIQUE SAMEDI 22 MAI À 15 HEURES

CAPJPO-EuroPalestine

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