Le ministre de la « défense » israélien Benny Gantz est arrivé jeudi à Washington, pour exiger que les Etats-Unis mettent à nouveau la main au portefeuille dans l’entreprise de destruction de la Palestine par le régime de l’apartheid.

Quinze jours après la campagne de bombardements massifs de la bande de Gaza, Gantz demande au contribuable américain de lui délivrer une nouvelle aide militaire dite « d’urgence » d’un milliard de dollars.
Ce pactole s’ajouterait bien entendu aux 3,8 milliards d’aide militaire américaine annuelle à Israël.
Gantz a le culot de mettre en avant le fait que cette fois, les dollars serviraient des objectifs « défensifs », à savoir le réapprovisionnement en missiles du système « Iron Dome » d’interception des roquettes tirées par la résistance palestinienne depuis Gaza vers le territoire israélien. Roquettes dont les capacités ne peuvent en aucun cas rivaliser avec l’arsenal offensif de l’adversaire (avions, drones, tanks, navires de guerre, etc.)
Mais même sur ce terrain, Gantz, patron de l’attaque de 2014 qui avait tué plus de 2.400 Palestiniens dont une large majorité de civils, s’avère être un menteur.
Les opposants états-uniens de Codepink révèlent en effet qu’outre les munitions destinées aux batteries anti-aériennes d’Iron Dome, l’argent va aussi servir à l’acquisition de missiles d’attaque !
On ne sait pas encore si l’administration Biden accordera l’intégralité de la rallonge demandée, ou seulement une partie de celle-ci. Ou encore, si elle ne donnera pas plus que le milliard exigé.
Mais pour ce qui est de la « reconstruction » du territoire palestinien martyr, le secrétaire d’Etat états-unien Anthony Blinken a déjà avancé un chiffre : 75 malheureux millions de dollars, dont le versement, hypothétique, reste soumis à une série de conditions plus draconiennes les unes que les autres.
CAPJPO-EuroPalestine