La soldatesque israélienne a attaqué jeudi le cortège funéraire de l’enfant de 12 ans Mohamed al-Alami, qu’elle avait elle-même assassiné la veille à Beit Omar (sud de la Cisjordanie occupée), tuant un jeune homme de 20 ans et blessant des dizaines d’autres citoyens palestiniens.
Touché au ventre et à la tête par les soldats embusqués derrière leurs véhicules, Shawkat Awad a été transporté à l’hôpital d’Hébron/al-Khalil, où les médecins n’ont pu que constater son décès.

Au moins 12 Palestiniens ont également été blessés par tirs à balles réelles, et de nombreux autres encore par tirs de balles réelles recouvertes de caoutchouc et d’intoxications par gaz lacrymogènes, selon le bilan établi par le Croissant-Rouge Palestinien.
Tous participaient à l’enterrement de Mohamed al-Alami, fusillé mercredi alors qu’il se trouvait sur la banquette arrière de la voiture de ses parents, à côté de son petit frère et de sa petite soeur.

Selon les éléments recueillis par les reporters du quotidien Haaretz, l’armée israélienne avait littéralement envahi le village de Beit Omar avant que le cortège funéraire ne s’ébranle, dans l’intention manifeste de le réprimer. Les assassins n’ont même pas attendu le jet d’une première pierre dans leur direction pour entamer leur besogne meurtrière.
Pendant ce temps, en France, la ministre des armées Florence Parly accueille en grande pompe son homologue israélien Benny Gantz, l’homme qui se vante d’avoir ramené Gaza « à l’âge de pierre ». Pour parler de quoi ? De la « sécurité », pardi !
CAPJPO-EuroPalestine