Le 2 novembre 1917, il y a donc 104 ans, la Grande-Bretagne, accordait à des sionistes le droit de créer un « foyer national » sur les terres de Palestine, qui ne lui appartenait pas. Quoi de plus normal pour une puissance impérialiste qui n’a que faire de l’avis et de la vie des peuples qui vivent sur les terres qu’elle colonise ?
La fameuse « Déclaration Balfour, du nom du ministre des affaires étrangères britannique de l’époque montrait bien toutefois que la Grande-Bretagne savait que la Palestine n’était pas « une terre sans peuple », puisqu’elle précisait dans « don » : « étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine » .
« L’injustice se poursuit ! Cent quatre ans de violation des droits les plus fondamentaux de notre peuple, cent quatre ans de mesures inhumaines illégales, cent quatre ans d’injustice, mais cent quatre ans du silence complice d’une communauté internationale officielle », écrit Ziad Medoukh, enseignant universitaire à Gaza.
« Cette déclaration, ajoute-t-il, a créé le problème des réfugiés Palestiniens qui vivent dans des conditions humanitaires épouvantables partout dans le monde. C’est la lettre ouverte qui a légitimé la colonisation israélienne des terres palestiniennes et le nettoyage ethnique qui s’en est suivi »., .
« 104 ans de violation de nos droits ne suffisent-ils pas ? Le temps n’est-il pas venu de réagir et d’imposer à Israël l’application du Droit International ? Le temps n’est-il pas venu d’instaurer la justice en Palestine ? Combien de martyrs palestiniens doivent ainsi tomber avant que le monde bouge ? », interroge-t-il en rappelant « Ici, notre terre. Ici, nos racines, Ici, notre vie, notre avenir. Et ici, notre Palestine ! »
Ci-dessous quelques photos de la Palestine avant la déclaration Balfour qui montre ce que vaut la propagande israélienne sur la « terre sans peuple » qu’aurait été la Palestine avant l’arrivée des sionistes :
CAPJPO-EuroPalestine