Nouvelle encourageante dans l’hémisphère sud, où le candidat d’extrême-droite à l’élection présidentielle du Chili a été sévèrement battu dimanche par son adversaire de gauche, Gabriel Boric, soutien affirmé de la solidarité avec le peuple palestinien.
José Antonio Kast, le candidat de l’extrême-droite, est un défenseur à tout crin de tout ce qu’il y a de plus réactionnaire : nostalgique de la dictature de Pinochet des années 1970 et 1980, raciste contre la minorité autochtone des Mapuches, adversaire du droit des femmes à l’IVG, et, sans surprise, soutien inconditionnel du régime de l’apartheid israélien.
Gabriel Boric, 35 ans, ancien leader étudiant, s’est fait connaître en particulier pendant les grandes manifestations contre l’austérité capitaliste de 2019, réprimées dans le sang par la police et l’armée, qui avaient fait des dizaines de morts et des milliers de blessés, dont au moins 1.400 blessés par armes à feu selon un rapport d’Amnesty International.
Son programme électoral comprend, outre une nouvelle Constitution, une série de réformes socio-économiques, sur le front des salaires, des retraites, ou encore de l’assurance-maladie.
Ses positions sur le Proche-Orient, dans un pays où vivent plus de 400.000 citoyens issus d’une émigration palestinienne commencée il y a plus d’un siècle, ne sont pas très détaillées à ce stade. Boric s’est exprimé cependant à plusieurs reprises sur la barbarie exercée par Israël contre le peuple palestinien,
A suivre, donc, maintenant qu’il va être président
(Après dépouillement de quelque 50% des suffrages dimanche soir, soit 4 millions de votants environ, Boric était crédité de 55% des voix, et son adversaire Kast a publiquement concédé sa défaite).
A suivre, donc, maintenant qu’il va être président
CAPJPO-EuroPalestine
