Après le refus récent d’un tribunal militaire de l’apartheid de libérer Khalil Awawdeh, en grève de la faim depuis 170 jours contre sa détention « administrative », la Cour suprême Israélienne a annoncé qu’elle « gelait » la détention de Khalil. Mais celui-ci a fait savoir que « geler » ne veut rien dire et qu’il continuait à ne pas s’alimenter jusqu’à sa libération.
Dans un état de santé critique, ce courageux Palestinien de 40 ans, vivant à Hébron, et père de 3 enfants, est toujours enchaîné à son lit d’hôpital, et supporte de plus en plus mal l’air conditionné dans sa chambre, que l’administration refuse d’ôter.
Avec cette nouvelle décision de la « justice » israélienne, il peut recevoir les visites de sa famille, de son avocate et de journalistes de citoyenneté israélienne.
Les mobilisations pour sa libération se poursuivent dans le monde entier.
Trois autres prisonniers palestiniens sont actuellement en grève de la faim pour la même raison ;
Pour rappel, il y a plus de 4600 prisonniers et prisonnières politiques palestiniens dans les prisons de l’occupant, dont 160 enfants et plus e 600 Palestiniens en détention « administrative, c’est à dire sans la moindre inculpation, sans procès, sans accès çà un dossier et dans l’ignorance de la date de libération !
En outre, les Conventions de Genève interdisent à une puissance occupante de transférer sur son territoire des membres de la population occupée !
Mais depuis Quand Israël se soucie de respecter le droit ? Question à poser à Emmanuel Macron qui se pose en démocrate, respectueux des valeurs. Lesquelles ?
LES MALADES PALESTINIENS EN PRISON
Ci-dessous la mère de M’hmed Hussein, montre une photo de son fils qui souffre d’un cancer dans les geôles israéliennes, et d’une mauvaise prise en charge médicale.
Dans le cas d’Ahmad Manasra, ce n’est plus de la négligence médicale, c’est de la torture pure et simple. Emprisonné et torturé à l’âge de 14 ans, n ordre de le laisser en cellule d’isolement où il devient foi, vient d’être renouvelé.
PLUS DE 500 PALESTINIENS PURGENT DES PEINES DE UNE OU PLUSIEURS PERPÉTUITÉ !
Et le centre d’études et de documentation sur les prisonniers palestiniens recense 551 d’entre eux qui purgent des peines d’une ou plusieurs perpétuité !!
Israël s’acharne à les briser physiquement et psychologiquement, mais ceux qui sortent après 15 ou 20 ans de prison, témoignent d’un moral d’acier.
C’est le cas de Feras Imreesh de Jérusalem, qui retrouve sa mère après 18 ans d’enfermement !
Ou encore ce lui de Mohammed Tahayna de Jénine après 19 ans passées dans les prisons de l’occupant :
Saber Abu Diab, de la province de Qalqilyia, retrouve sa famille et sa fiancée après 18 ans dans les prison de l’occupant
Hommage également à Feras Tayem de Tulkarem emprisonné pendant 20 ans, et Feras Mrayyish, d’Hébron, qui a résisté à 18 ans de détention !
CAPJPO-EuroPalestine
