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Le voyage de Netanyahou en Chine : « le chant du cygne », selon Haaretz

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La Chine, qui avait passé dans le temps de très nombreux accords avec Israël, en matière de technologie, s’est non seulement éloignée en termes de contrats mais surtout a pris clairement position contre l’occupation et les innombrables violations du droit par Israël. Netanyahou, le mal aimé, a néanmoins tenu à aller y faire un tour. Essentiellement pour énerver Washington, qui a condamné la poursuite de la colonisation et les pogroms, estime le quotidien israélien.

En effet le premier ministre israélien est très offusqué d’avoir reçu une fin de non recevoir quand il a proposé de se rendre en visite officielle à Washington, qui continue à soutenir ses activités militaires criminelles, tout en se pinçant le nez. Et il veut montrer aux USA, qu’il est capable d’avoir d’autres partenaires…

Mais il n’a pas grand chose à attendre des dirigeants chinois, dont les récentes déclarations ne laissent pas de doute sur leur condamnation de la politique israélienne et sur leur volonté nouvelle de jouer un rôle au Moyen-Orient.

Fin mai, l’ambassadeur de la Chine Populaire aux Nations Unies, Geng Shuang, a exprimé publiquement la nécessité de faire cesser les « provocations » d’Israël à Jérusalem et de respecter le droit des « fidèles musulmans » ainsi que de la « garde de la Jordanie » sur les lieux saints de la ville.

Le voyage de Netanyahou en Chine : "le chant du cygne", selon Haaretz

Au grand dam d’Israel et des USA, Il a condamné « l’expansion illégale des colonies en Palestine occupée » et « l’action unilatérale » d’Israël, exhortant Tel-Aviv à « mettre immédiatement fin » à toutes ses activités illégales.

Il a même abordé une question d’habitude occultée, « le sort des réfugiés palestiniens ».

Israël aimerait entretenir une relation privilégiée avec la Chine, tout en continuant à bénéficier des largesses états-uniennes mais son régime a tout de même répondu par un refus aux propositions chinoises d’engager « un plan de paix en 4 points », face à l’échec actuel du « processus de paix » et de son médiateur US.

Les dirigeants palestiniens ont salué l’implication de la Chine, mais pas Israël, qui lui a tourné le dos.

On ne peut pas toujours avoir le beurre et l’argent du beurre !

CAPJPO-EuroPalestine

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