Les enfants de Palestine occupée viennent de faire leur rentrée des classes ce week-end, avec grand courage.
Quand leur école n’a pas été démolie, et qu’elle n’est pas menacée de démolition, il faut réussir à s’y rendre et à en revenir sans être agressés par les colons, sans tomber au milieu d’une invasion de l’armée, et avec la boule au ventre quand on a passé sa nuit à entendre la soldatesque, les maisons explosées, les affrontements, ou encore quand on a eu constamment le bourdonnement des drones de surveillance israéliens au dessus de sa tête, comme à Gaza sous blocus !
Avant la rentrée scolaire, l’occupation israélienne a démoli, vendredi matin, une école financée par des donateurs dans la communauté palestinienne d’Ein Samiya, au nord-est de Ramallah.
Ils ont fait irruption dans la seule école primaire du village de Wadi as-Sik, près de Ramallah en Cisjordanie occupée. Les colons ont brisé des biens et volé des propriétés de l’école, y compris un groupe électrogène dont on avait cruellement besoin.
Et 78 écoles palestiniennes sont menacées de démolition actuellement !
La rentrée à Hébron : passage obligé par les checkpoints de l’occupant :
Dans la région de Naplouse au milieu des pogroms et des appels de colons à « rayer de la carte » la ville d’Huwwara
A Jérusalem
où les expulsions et les démolitions de maisons palestiniennes se multiplient pour faire place nette aux colons :
A Jubbet Adh Dhib , dans le sud de La Cisjordanie
où l’école est menacée en permanence de démolition, et où l’occupant a démoli en mai dernier une école financée par l’Union Européenne, laissant 81 enfants sans établissement scolaire.
Même chose à Khallet Al-Dabea School, dans la région de Masafer Yatta.
CAPJPO-EuroPalestine
