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Israël prêt à tuer ses propres citoyens captifs de la résistance

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Confronté à la capture massive et sans précédent, par la résistance palestinienne, de soldats et civils israéliens,  le régime de l’apartheid est prêt à tuer ces derniers, pour ne pas avoir à négocier leur libération, a-t-on appris dimanche.

Israël prêt à tuer ses propres citoyens captifs de la résistance
Un véhicule de l’armée d’occupation ramené à Gaza, samedi

Selon plusieurs sources, le nombre de prisonniers faits par le Hamas et d’autres organisations armées serait de l’ordre d’une centaine, militaires et civils confondus.

Le Hamas a indiqué dimanche qu’il communiquerait prochainement sur le nombre exact de ces captifs, morts et vivants, ramenés depuis la veille dans la bande de Gaza. 

Samedi, un porte-parole de l’organisation palestinienne avait confirmé que la libération de ces prisonniers pourrait faire l’objet d’une négociation, devant aboutir à la libération des milliers de Palestiniens persécutés dans les prisons israéliennes.

Mais tandis que l’armée israélienne bombarde sans relâche cet immense camp de concentration, faisant comme à l’accoutumée de nombreuses victimes civiles, le ministre fasciste Belazel Smotrich (ministre des Finances et Secrétaire d’État à la Défense) a catégoriquement rejeté une telle perspective.

Bezalel Smotrich, ministre et patron du Parti Sioniste Religieux

« Nous devons être féroces et ne pas trop penser à nos otages dans Gaza. Il faut agir ! », a ainsi déclaré Smotrich au cours d’un conseil des ministres. 

Et tant pis pour la « sacralité de la vie juive », serinée à longueur de journée par ce voyou.

Tant pis -ou plutôt tant mieux de son point de vue- si en massacrant des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants palestiniens, les prisonniers, militaires et civils, y perdent aussi la vie.

La sauvagerie de l’armée « la plus morale du monde » est d’ailleurs codifiée de longue date par Israël.

Ce code a pour nom la « Directive Hannibal », qui interdit à l’armée d’avoir un seul prisonnier dans ses rangs. Bien que classée top secret, cette directive a été utilisée à de nombreuses reprises. 

Le soldat Gilat Shalit, capturé par la résistance à la frontière de Gaza en 2006, a eu de ce point de vue de la chance. 

L’ordre de l’État-Major de mettre en oeuvre la Directive Hannibal -par le bombardement de toute la zone où il s’était fait prendre- était en effet arrivé trop tard, et les combattants du Hamas avaient eu le temps de le mettre en lieu sûr. Shalit avait finalement été libéré cinq ans plus tard, dans le cadre d’un échange avec des prisonniers palestiniens, négocié entre la résistance et Israël.

CAPJPO-EuroPalestine

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