Les médias se gargarisent d’un accord qui serait intervenu entre le Hamas et Netanyahou pour l’échange de 50 otages israéliens (femmes et enfants) contre 150 otages Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, sous la pression des familles de captifs israéliens, et pour une trêve de 4 jours dans le sud du pays, alors qu’Israel pourrait continuer à massacrer dans le nord de la bande de Gaza.
En attendant la boucherie continue.
L’aviation a détruit un ensemble résidentiel à Rafah ce mercredi matin.
Ils ne disent pas qu’en vue d’un éventuel échange, Israël a procédé à des arrestations massives en Cisjordanie, avec quelque 3000 détenus depuis le 7 octobre et que maintenant Israel se livre à des enlèvement de vivants et de morts, y compris dans la bande de Gaza.
L’armée d’occupation annonce l’arrestation de 20 Palestiniens de la bande de Gaza et leur transfert pour « enquête » en Israël..
Parmi eux le poète primé Mosab Abu Toha à #Gaza alors qu’il évacuait vers le sud, alors qu’il emmenait sa famille au poste frontière de Rafah après que le Département d’État américain leur eûtt demandé de s’y rendre car le fils de Mosab est un citoyen américain.
Pendant ce temps Israël continue de détruire délibérément les immeubles résidentiels, les hôpitaux, écoles, boulangeries, moulins à farine, installations de stockage d’eau et autres installations, et 6000 enfants ont été tués à ce jour au cours de génocides qui se poursuit dans le Nord, le centre et le sud de la bande de Gaza.
Et ils ciblent tout particulièrement des personnalités appréciées, des hommes et des femmes de talent, des docteurs, des journalistes, des poètes, des partisans de la résistance non violente. Il s’agit de décapiter l’élite de la société palestinienne dans la bande de Gaza.
A Deir el-Balah, les médecins de l’hôpital Al-Aqsa font leur dernier adieu à leur collègue, le Dr Ayman Salha, assassiné dans u bombardement qui a visé sa maison dans le centre de la bande de Gaza
Israël a tué plus de 102 employés de l’ONU, qui dit n’avoir jamais connu un tel nombre de victimes.
Israel a également assassiné 65 journalistes de la bande de Gaza, soit le plus grand nombre de journalistes assassinés dans n’importe quel conflit depuis la Seconde Guerre mondiale. On attend encore que les journalistes du monde entier se lèvent pour protester.
Mardi matin interview de Farah Omar, journaliste à la télévision Al-Mayadeen, avant qu’elle ne soit tuée par un bombardement d’artillerie israélienne alors qu’elle faisait un reportage depuis le village de Tayr Harfa au sud du Liban.
Et son photographe, Rabih Al-Maamari, a également été assassiné. Deux témoins gênants en moins. On approche le chiffre de 70 journalistes palestiniens massacrés
Observateur euro-méditerranéen des droits de l’homme fait par ailleurs remarquer : « Israël détruit délibérément les monuments de Gaza en ciblant le patrimoine historique et humain. »
Le Journaliste Muhammad Nabil Al-Zaq, tué mercredi dans le quartier de Al-Shujaiya
Le journaliste Assem Adly Al-Bursh tué par des snipers israéliens, c’est à dire non pas dans un bombardement à l’aveugle, mais bien ciblé, dans le nord de Gaza lundi.
L’Observatoire Euro-Méditerranéen déclare pour sa part : « Israël détruit délibérément tout le patrimoine historique et humain de la bande de Gaza ».
Israel ne se cache même plus d’avoir entrepris un nettoyage ethnique de grande ampleur et explique que toute la population de la bande de Gaza est coupable.
Un chirurgien de Gaza a dû procéder à une amputation de la jambe de son propre enfant sans anesthésie et l’a vu dans une terrible souffrance
« Mes 4 enfants ont été brûlés vifs », crie cette mère palestinienne au cœur brisé. Ses 4 enfants, Zakariah, Amira, Jouri et Ahmed ont été brutalement massacrés par l’ennemi à Rafah, au sud de Gaza.
Un père dont la fille blessée a été transportée du nord au sud demande au médecin qu’on lui greffe ses yeux
HÔPITAUX
Environ 120 patients ont été évacués de l’hôpital indonésien (assiégé depuis 3jours) du nord de Gaza vers l’hôpital Nasser de Khan Yunis. Malgré cela, Israël l’a bombardé mardi, faisant des dizaines de victimes
L’occupation israélienne a bombardé à nouveau l’hôpital Al-Shifa et en détruit une autre partie. Le taux d’occupation des hôpitaux de Gaza est de 190%. Les hôpitaux du nord de Gaza sont complètement hors service. L’occupation israélienne assiège le seul hôpital de dialyse de Gaza pour le deuxième jour et intensifie son agression contre l’hôpital indonésien, et falsifie les preuves pour prouver ses affirmations.
OÙ SONT LES SANCTIONS ?
La plupart des gouvernements occidentaux sont toujours partenaires du génocide, même s’ils commencer à parler d’un « niveau inacceptable de morts civiles » (euphémisme nauséabond pour un génocide en cours).
Mais on ne peut pas écraser un peuple qui lutte pour sa liberté.
CAPJPO-EuroPalestine
