Depuis le 7 octobre, les appels au génocide du peuple palestinien fleurissent un peu partout en Israël.
Netanyahou lui-même y est allé, mais indirectement, lorsqu’il a fait une référence au personnage de la Bible Amalek, le chef d’une tribu hostile aux Hébreux, dont il convient d’exterminer tous les membres, nouveau-nés compris.

Le général d’armée (de réserve) Giora Eiland, qui sert actuellement de conseiller au ministre de la « Défense », a été plus explicite, dans les colonnes du premier quotidien israélien, le Yedioth Ahronoth.
“Ne nous laissons pas intimider par le reste du monde”, y déclare Eiland, pour qui la totalité de la population de Gaza constitue une cible légitime. Et si la situation dans le sud de Gaza conduit à des épidémies généralisées, “cela ne fera que nous rapprocher de la victoire”, ajoute-t-il dans cette interview, traduite de l’hébreu par le site Mondoweiss.
« Il n’y a pas que des combattants armés du Hamas, mais aussi tous ces pseudo civils que sont les directeurs d’hôpital, les proviseurs, et au final toute la population de Gaza qui a applaudi aux massacres du 7 octobre », dit-il.
Et qu’on n’embête pas ce soudard avec des considérations humanitaires : « Israël ne se bat pas contre une organisation terroriste, mais contre l’État de Gaza. Par conséquent, nous ne devons rien permettre à la partie adverse, qui puisse prolonger son existence ».
Ne parlez pas à Eiland de ces “pauvres femmes” censées représenter les civils non impliqués dans la guerre : « Mais qui sont ces pseudo pauvres femmes ? Ce sont les mères, les sœurs, les filles et les épouses des assassins », éructe-t-il.
Certes, l’allié américain risque de s’offusquer de notre détermination, poursuit le général. « Mais nous devons être plus fermes dans nos relations avec les États-Unis, et au minimum leur dire que tant que nous n’avons pas récupéré nos captifs, ils ne viennent pas nous bassiner avec des considérations humanitaires ».
Oui, tout cela peut paraître cruel, concède le tueur : “Mais ce n’est pas de la cruauté pour le plaisir d’être cruels ; chez nous, les souffrances infligées à l’adversaire ne sont pas une fin en soi, mais seulement un moyen de réaliser nos objectifs » !
Sans surprise, les déclarations génocidaires de ce dirigeant ont été largement relayées sur les médias et réseaux sociaux israéliens, le ministre fasciste Bezalel Smotrich étant parmi les premiers à faire part de son enthousiasme.
Source : https://mondoweiss.net/2023/11/influential-israeli-national-security-leader-makes-the-case-for-genocide-in-gaza/
CAPJPO-EuroPalestine