soulagement de ne plus entendre le bruit constant des bombardement et de voir arriver un peu de secours. Grande douleur de devoir enterrer les morts qui ne l’ont pas été et de constater l’énormité des destructions causés par Israel et les quartier méconnaissables
Le fait qu’Israel a tué deux Palestiniens et en a blessé au moins 10 autres parce qu’ils tentaient de retourner dans le nord de la bande de Gaza, a aussi passablement terni cette première journée de pause.
Les habitants de Gaza ont reçu ce tract, lâché par l’armée criminelle :
Aux habitants de la bande de Gaza
La guerre n’est pas encore finie ! La pause humanitaire est temporaire et le nord de la bande de Gaza est une zone de guerre dangereuse et aucun mouvement n’est autorisé.
Pour votre sécurité, vous devez rester dans la zone humanitaire au sud de la bande de Gaza et ne pas vous rendre au nord de la bande.
Vous ne pouvez aller du nord au sud que via la route Salah al-Din. Le retour vers le nord est interdit et très dangereux !!!
Votre sort et celui de vos familles sont entre vos mains, et vous avez été prévenus.
Les scènes ne sont pas toujours joyeuse. Ici des habitants de Gaza transportent un blessé et le ramènent chez lui devant les chars d’occupation :
PalMed Europe demande des compte sur 4 médecins de l’hôpital Shifa enlevés par Israël
Euro-Med Human Rights Monitor demande ue enquête sur le fait que les Nations Unies et l’OMS auraient facilité le kidnapping de ces médecins.
Autre scène de pause devant laquelle on a du mal à se réjouir vraiment :
Du matériel médical est entré dans les hôpitaux du sud de la bande de Gaza.
Avant le 7 octobre, les Palestiniens qui se trouvaient en Égypte et ne pouvaient pas entrer à Gaza en raison de la fermeture des postes frontaliers sont rentrés chez eux après le cessez-le-feu temporaire. Ils auraient pu rester en Égypte, mais ils ont choisi de revenir
Le début des échanges d’otages s’est déroulé comme prévu. Treize prisonniers israéliens ont été remis à la Croix-Rouge à Gaza via le terminal égyptien de Rafah. De là, ils ont été transférés via le passage de Nitzana. Par ailleurs, 12 ressortissants thaïlandais ont également été libérés par le Hamas.
Israel a libéré 39 femmes et mineurs palestiniens, tous de Cisjordanie, qui ont été emmenés à Beitunia, à l’Ouest de Ramallah
Le Club des prisonniers palestiniens souligne qu’lsraël fait tout pour tenter de cacher cette libération et a édicté les restrictions suivantes :
– il est interdit de faire une quelconque déclaration à la presse, que ce soit par le détenu ou par l’un de ses proches.
– il est interdit d’organiser des réunions ou rassemblements avec la famille du prisonnier.
– Il est interdit de distribuer des bonbons et de célébrer la sortie des prisonniers.
– Une amende en cas de non-respect des conditions d’un montant de 70 000 shekels (18.000€).
Mais la joie de femmes et enfants libérés s’est vu dans leurs retrouvailles avec leurs familles
Amani Husheim de Jerusalem avec sa mère après 8 ans de prison
La prisonnière de Jérusalem, Marah Bakir, a été arrêtée par l’armée d’occupation le 12 octobre 2015.
Elle avait alors 16 ans après que des soldats de l’occupant lui ont tiré dessus alors qu’elle revenait de son école. Elle a été grièvement blessée à la main gauche et elle souffre toujours. Les autorités d’occupation l’ont ensuite condamnée à une peine de prison injuste de huit ans et demi et à une amende de 10 000 shekels.
Marah Bakir ,, retrouve la liberté après avoir été détenue en cellule d’isolement pendant plus de 40 jours. Marah est la représentante du mouvement des femmes prisonnières.
Elle fait partie des 11 prisonniers originaires d’Al-Quds qui ont été libérés aujourd’hui.
La prisonnière de Jérusalem Samira Al-Harbawi a été arrêtée par l’armée d’occupation le 9/07/2023 sous prétexte de vouloir mener une attaque au couteau dans le tramway à Jérusalem.
Grande colère parmi les colons à cause d’une captive israélienne qui, dans un geste de sympathie, fait ses adieux à la population de Gaza, après avoir été libérée par le Hamas
CAPJPO-EuroPalestine
