Trois jeunes Palestiniens, étudiants dans des universités américaines, ont été grièvement blessés samedi soir par des tirs d’inconnus à Burlington, dans le Vermont (nord-est du pays).
Ces jeunes, tous les trois âgés de 20 ans, portaient des keffiehs et devisaient en arabe lorsqu’ils ont été attaqués.
Pour les organisations de lutte contre l’arabo-phobie aux États-Unis, qui ont offert une prime de 10.000 dollars à quiconque permettrait d’identifier le ou les auteurs de l’attentat, il ne fait cependant pas de doute que la motivation de ces derniers était raciste.
Il a beaucoup été question, dans les grands médias, d’une montée d’actes antisémites depuis le mois d’octobre outre-Atlantique.
Et ce, alors que la haine anti-arabe et anti-musulmane a connu des développements plus généralisés encore, qui n’ont quasiment pas été relayés dans la presse : licenciements en pagaille d’artistes, d’avocats ou de journalistes ayant osé critiquer les menées génocidaires d’Israël, éditoriaux islamophobes en roue libre dans la presse, et même assassinat d’un gamin palestinien de 6 ans par un voisin déchaîné.
Ce qui n’est guère étonnant, quand on considère l’alignement complet de Biden sur Nétanyahou et sa bande de tueurs.
Les trois victimes de samedi soir se nomment Tahsine Ahmed, Kinnan Abdel Hamid, et Hisham Awartani. L’un d’eux est dans un état qualifié de critique, tandis que les deux autres étaient eux aussi unité de soins intensifs dimanche, rapporte le site Middle East Eye.
CAPJPO-EuroPalestine
