A l’occasion de sa 4ème tournée en Israël, le secrétaire d’Etat américain a essayé de ménager la chèvre et le chou, demandant à la fois à Israël de diminuer ses tueries et de ne pas embraser l’ensemble de la région, tout en tenant des propos rassurants pour Israel, tels que « L’accusation de génocide contre Israël est sans fondement ».
Blinken a eu le culot de déclarer lors d’une conférence de presse à Jérusalem occupée : « Nous savons que l’ennemi qui se cache et tire depuis les bases des écoles et des hôpitaux est un ennemi qui représente un incroyable défi. »
Ila également osé de parler de « coût humanitaire, uniquement à propos d’Israël :
« Au cours des 90 derniers jours, nous avons été témoins d’un coût humanitaire élevé, ce qui nous a poussé à nous tenir aux côtés d’Israël. »
Mais Blinken, qui revenait d’une visite en Turquie, Grèce, Jordanie, Qatar, Émirats arabes unis, et Arabie Saoudite, a déclaré qu’Israël et les États-Unis s’étaient mis d’accord sur un plan visant à ce qu’une équipe des Nations Unies évalue le nord de Gaza afin de déterminer les conditions nécessaires pour que les Palestiniens puissent y retourner chez eux. Il a souligné que les États-Unis s’opposaient à tout effort visant à réinstaller les Palestiniens en dehors de Gaza, comme l’ont proposé certains responsables du cabinet israélien d’extrême droite.
CAPJPO-EuroPalestine
