À la fin du mois de décembre, 77 groupes – représentant des dizaines de milliers d’avocats, de dirigeants de la société civile et de militants de six continents – ont déposé un mémoire dans le cadre d’un procès intenté contre l’administration Biden par des organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme, des résidents de Gaza et des citoyens américains avec des membres de leur famille touchés par l’agression en cours d’Israël.

Selon The intercept, média américain en ligne, ce procès pour génocide contre Biden devra être jugé par une cour de justice fédérale américaine ce mois-ci.
Des dizaines d’organisations juridiques et de la société civile du monde entie accusent le président Joe Biden, le secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin de ne pas avoir « empêché un génocide qui se déroule » à Gaza.
Dans le mémoire d’amicus, les organisations font valoir que les plaignants établissent qu’un génocide, ou un risque grave de génocide, de Palestiniens se produit à Gaza.
Ils soutiennent également que les États-Unis violent leurs devoirs en vertu du droit international de prévenir et de ne pas être complices du génocide, et que cela contribue à l’érosion des « normes établies et largement répandues du droit international », y compris la Convention sur le génocide et la Déclaration universelle des droits de l’homme, toutes deux établies en 1948 à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
CAPJPO-EuroPalestine