Antony Blinken, le ministre des Affaires étrangères des États-Unis, et à ce titre principal pourvoyeur des génocidaires du peuple palestinien, a été empêché jeudi de se rendre au point de passage de Kerem Shalom (Karam Abou Salem), où il voulait voir de ses propres yeux l’entrée des camions d’aide dans la bande de Gaza.
Mercredi, lors d’une énième tournée de soutien à Netanyahou et à sa bande d’assassins, Blinken avait versé quelques larmes de crocodile sur le sort des Palestiniens, et fait semblant de taper du poing sur la table pour dire que la situation devait « absolument être améliorée ».

D’où ce projet de descente dans le sud. Mais les dirigeants israéliens, violant ouvertement une des ordonnances de la Cour Internationale de Justice, l’ont prévenu qu’à Kerem Shalom, il risquait fort de rencontrer de braves citoyens israéliens bloquant les camions. Blinken a alors piteusement renoncé à ce déplacement.
On rappelle que les camions d’aide ne viennent pas d’Israël, bien entendu ; les véhicules arrivent d’Égypte, où ils passent le poste-frontière égypto-israélien à Nitzana, à une vingtaine de kilomètres à l’est de l’enclave, avant de faire route vers Kerem Shalom. Rappelons aussi que Blinken, le « diplomate » de la Maison-Blanche, est tout autant visé que Biden par plusieurs plaintes pour complicité de génocide.
Les voyous impunis se positionnent alternativement à Nitzana et Kerem Shalom, selon les conseils que leur prodigue le gouvernement israélien.

CAPJPO-EuroPalestine