Hier soir, Israël a encore bombardé les camps de réfugiés de Rafah et du centre de Gaza. Une centaine de morts, dont de nombreux enfants et de multiples blessés.
L’équipe d’Euro-Med Human Rights Monitor a documenté le meurtre délibéré de Baraa Haider Hassan, 16 ans, par un tireur d’élite de l’armée israélienne près de l’université de Gaza, dans le quartier de Zeitoun. Les forces israéliennes auraient pris pour cible toute personne tentant de sauver son corps sans vie.
Le journaliste Ihab Nasrallah et son épouse ont été tués et leurs trois enfants ont été grièvement blessés par les forces israéliennes qui les ont pris pour cible dans le quartier de Zeitoun, dans la ville de Gaza.
Le journaliste de l’agence Canaan, Yasser Mamdouh, avait été tué par des tireurs d’élite de l’armée d’occupation dans le complexe médical Nasser à Khan Younès la semaine dernière.
LA FAIM PARTOUT
« Les menaces de l’occupation contre la ville de Rafah sont déjà réelles, et si l’invasion terrestre commence, nous serons confrontés à un désastre à tous égards », déclare le Croissant Rouge.
« Seuls 137 camions sont entrés au terminal de Rafah et dans la ville de Rafah depuis le débit février, et ces quantités sont bien insuffisantes, ne représentent que quelques heures d’alimentation pour répondre aux besoins d’environ 1.400 000 personnes déplacées dans le gouvernorat ».
Elle a beau avoir été déclarée zone de sécurité par Israël, la ville de Rafah traverse une crise humanitaire terrible, en raison du manque d’eau potable et de nourriture , souligne également Amnesty International.
Les forces israéliennes continuent d’empêcher la nourriture, les fournitures médicales et le carburant d’atteindre l’hôpital Al-Amal, ce qui représente une catastrophe pour le personnel médical et les blessés. Les enfants en sont réduits à chercher de la nourriture dans les poubelles.
L’EXPULSION PROGRAMMÉE
Et maintenant l’expulsion programmée de centaines de milliers de Palestinien.nes dans le désert du Sinaï.
On assiste à la construction d’une « zone de sécurité » dans l’est du Sinaï, où des murs de sept mètres sont érigés « dans le but d’accueillir les réfugiés de Gaza ». Muhannad Sabry, journaliste égyptien, a déclaré que les préparatifs en vue du déplacement avaient lieu « en coordination avec Israël et les États-Unis » ».
CAPJPO-Europalestine
