Myriam Adelson, sioniste de choc et Israélienne la plus riche du monde, est prête à financer la campagne présidentielle de Donald Trump, à condition que ce dernier s’engage, s’il est réélu en novembre prochain, à soutenir l’annexion de la Cisjordanie, révèle mardi une enquête du quotidien Haaretz.
Adelson est depuis 2021 la veuve et l’héritière de Sheldon Adelson, un états-unien dont la fortune, plusieurs dizaines de milliards de dollars, a reposé sur l’’exploitation de casinos à Las Vegas et ailleurs dans le monde.
Les Adelson avaient déjà acheté Trump lors de la campagne présidentielle victorieuse de ce dernier en 2016.
Contre plusieurs promesses, toutes tenues : transfert de l’ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem assorti du massacre de dizaines de Palestiniens le jour de l’inauguration, reconnaissance de l’annexion illégale par Israël du plateau du Golan syrien, sans oublier les « Accords d’Abraham », qui comprennent entre autres la reconnaissance d’Israël par le Maroc, en échange de la reconnaissance par Washington de l’annexion, tout aussi illégale, du Sahara Occidental par le royaume chérifien.
En 2020, les Adelson avaient encore mis la main à la poche pour le candidat Trump, mais l’homme avait perdu la présidentielle. Pas de quoi s’inquiéter, côté israélien : son vainqueur Joseph Biden, plus connu maintenant sous le nom de « Genocide Joe », lui aussi corrompu par les millions d’autres donateurs sionistes, n’avait pas remis en cause une seule des décisions de son prédécesseur.
Et nous voilà à quelques mois des présidentielles de novembre 2024, avec un nouvelle mascarade « démocratique » en perspective. Celle-ci va vraisemblablement opposer à nouveau les deux hommes à coups de milliards de dollars, puisqu’aux États-Unis, il n’y a strictement aucun plafonnement légal des dépenses électorales : 14,4 milliards de dollars (13 milliards d’euros) lors de la présidentielle de 2020, selon une étude de l’Université de Chicago !
Trump est apparemment légèrement favori dans les sondages, mais sa situation légale -il vient d’être déclaré coupable dans une affaire de droit commun- et surtout financière est nettement plus fragile qu’auparavant.
Alors, explique le Haaretz, Donald Trump tend à nouveau la main à sa bienfaitrice, qui fait la pluie et le beau temps aussi bien en Israel, à travers son journal gratuit Israel Hayom notamment, qu’outre-Atlantique avec ses dollars.
Myriam Adelson n’a pas dit « non, pas cette fois, vous exagérez, Donald ». Mais elle a formulé de nouvelles exigences : « OK pour te financer une fois encore, mais à condition que tu t’engages à appuyer notre annexion pure et simple de la Cisjordanie ».
Eh oui ! Ça marche comme ça dans le « monde libre et démocratique» occidental, qui prétend donner des leçons de morale politique au reste de la planète.
CAPJPO-EuroPalestine
