Au 260ème jour du génocide, Israel commet de nouveaux massacres, tuant 101 personnes dont une majorité d’enfants et de femmes, ce qui représente le bilan le plus élevé depuis qu’une opération de « sauvetage » conjointe israélo-américaine dans le camp de réfugiés de Nuseirat avait tué près de 300 Palestiniens.
Les génocidaires ont ciblé quatre quartiers de Gaza – Al-Zaytoun, Al-Shati’, Shujaiya et Al-Tuffah – au cours de l’une des journées de bombardements les plus meurtrières depuis des mois.
Le coordinateur de l’hôpital de campagne de la Croix-Rouge a déclaré que la plupart des 169 blessés accueillis par l’hôpital étaient des femmes et des enfants.
Mais les équipes d’ambulance ne parviennent pas à atteindre les zones ciblées par les bombardements israéliens., notamment dans le camp de réfugiés d’Al-Shati.
Des victimes civiles ont été signalées alors que des avions israéliens bombardaient un marché de rue près de la place de Palestine, dans le centre de la ville de Gaza.
Les Palestiniens pleurent leurs familles et leurs proches massacrés vendredi et samedi par les bombardements israéliens sur Gaza, laissant des dizaines de personnes piégées sous les décombres.
Le nombre de morts palestiniens documenté s’est élevé à 37 551 martyrs et 85 911 blessés depuis le 7 octobre dernier, sans compter tous ceux ensevelis sous les décombres
LA FAMINE GAGNE MAINTENANT LE SUD DE LA BANDE DE GAZA
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) rapportE que de nombreuses familles palestiniennes dans le sud de la bande de Gaza ne mangent qu’un repas par jour, et certaines ne mangent qu’un repas tous les deux ou trois jours, tandis que d’autres familles dépendent du partage de nourriture entre elles. .
En outre, des centaines de milliers de personnes déplacées dans le sud souffrent d’un accès limité aux abris, aux soins de santé, à la nourriture et à l’eau.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avertit également que la chaleur torride dans la bande de Gaza pourrait exacerber la crise sanitaire à laquelle sont confrontés les Palestiniens déplacés dans les tentes. « L’eau est contaminée à cause de l’eau chaude, et les aliments se détériorent beaucoup plus à cause de la température élevée. Nous avons des insectes – des moustiques et des mouches, de la déshydratation, des coups de chaleur », a déclaré Richard Peeperkorn, représentant de l’OMS pour Gaza et la Cisjordanie.
« Les Palestiniens souffrent toujours de la faim et de la déshydratation. Malgré les allégations de livraison d’aide, la réalité sur le terrain dresse un tableau très différent. Les restrictions imposées par Israël n’autorisent qu’une fraction de l’aide nécessaire à entrer à Gaza, privant ainsi de nombreux Palestiniens de ressources essentielles. Les attaques ciblées d’Israël contre des puits d’eau et des installations de dessalement exacerbent la crise humanitaire, renforçant les récents rapports de l’ONU selon lesquels Israël utilise la famine comme tactique de guerre – un acte interdit par le droit international. », souligne l’OMS.
CAPJPO-Europalestine
