Les Palestiniens libérés des camps de torture israéliens détaillent les cauchemars qu’ils ont subis. L’un d’eux témoigne du fait que des soldats lancent des chiens qui violent les Palestiniens pendant qu’ils sont attachés et ont les yeux bandés.
33 Palestiniens capturés à Gaza ont été récemment libérés à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et admis à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa avec des corps amaigris et des signes de torture, a rapporté l’agence de presse turque Anadolu, le 21 juin.
Depuis le début de l’invasion terrestre israélienne à Gaza, Israël a enlevé des milliers de civils palestiniens, y compris des femmes, des enfants et des travailleurs médicaux et des services de secours. Israël en a libéré certains, tandis que d’autres restent en captivité.
Depuis le début de la guerre génocidaire d’Israël contre Gaza, de nombreux rapports de torture extrême ont émergé du centre de détention de la base militaire de Sde Teiman.
Le 6 juin, le New York Times a rapporté des récits parlant de l’utilisation de chaises électriques pour choquer les prisonniers, la privation de sommeil et des tiges électriques pour les sodomiser.
Le rapport indique que 35 des 4 000 Palestiniens passant par le camp de détention de Sde Teiman sont morts, dont un qui a été sodomisé.
Le 19 juin, le Dr Muneer Al Barsh, directeur général du ministère de la Santé à Gaza, a déclaré que les techniques de torture signalées par les détenus palestiniens, y compris les chocs électriques, la suspension, les étirements et le tirage des clous. Il a déclaré que plusieurs détenus ont signalé qu’Israël utilisait des chiens dressés pour effectuer des « actes vils » sur les détenus.
DES MÉDECINS TUÉS SOUS LA TORTURE
Le 18 juin, Haaretz a rapporté qu’un médecin principal de Gaza a été torturé à mort en novembre alors qu’il était interrogé par le Shin Bet, le service de sécurité interne d’Israël.
Selon les médias israéliens, le Dr Iyad Al-Rantisi, directeur de la maternité et de l’hôpital des femmes de Beit Lahia, à Gaza, a été tué lors d’un interrogatoire mené par le Shin Bet en novembre dernier, une semaine seulement après avoir été arrêté à l’hôpital.
Des rapports précédents indiquent que le Shin Bet israélien ordonne à l’armée d’arrêter des médecins à Gaza, les contraignant sous la torture à faire des déclarations devant la caméra. Ces déclarations sont utilisées pour renforcer le discours d’Israël, alléguant que les combattants palestiniens utilisent les hôpitaux comme bases. Cependant, Israël n’a présenté aucune preuve pour étayer ces affirmations au milieu de ses attaques contre les hôpitaux de Gaza.
La journaliste américaine free lance Theia Chatelle, qui écrit pour différents médias comme Al Jazeera, The Nation, Haaretz, and Teen Vogue, a déclaré qu’elle avait été harcelée sexuellement par un soldat israélien au passage d’Erez, la semaine dernière, alors qu’elle portait une veste de presse.
« Imaginez le sentiment d’impunité que doivent ressentir les soldats israéliens lorsqu’ils harcèlent une journaliste occidentale blanche… Pensez ensuite à ce que cela signifie pour les femmes de Gaza« , a-t-elle déclaré.
Pour l’ONU, les actes de torture font désormais partie, sans le moindre doute, des crimes contre l’humanité commis par Israel :
CAPJPO-Europalestine
