Les médias israéliens rapportent un « incident difficile » près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, au cours duquel un engin explosif a explosé, blessant au moins sept soldats, dont quatre dans un état grave ce lundi.
De leurs côté les combattants de la bande de Gaza ont communiqué : « Nous avons bombardé les soldats et les véhicules ennemis qui avançaient avec un barrage d’obus de mortier lourds sur l’axe est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. »
Les soldats blessés ont été évacués vers des hôpitaux de Palestine occupée (territoires de 48).
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé que les noms de dizaines de milliers de soldats israéliens figuraient parmi les personnes tuées et blessées dans la guerre en cours contre Gaza.

Selon le rapport, « pas moins de 10 000 soldats, tués ou blessés au cours des longs mois de combats dans la bande de Gaza, sont aujourd’hui portés disparus dans l’armée israélienne ».
Le journal révèle également qu’environ un millier de soldats « rejoignent les rangs des blessés physiques et mentaux », selon les informations fournies par le département de réadaptation du ministère israélien de la Sécurité.
Malgré ces chiffres alarmants, la Knesset et le gouvernement ont fait avancer la reformulation et l’adoption d’une loi visant à étendre le service militaire obligatoire, laissant les soldats réguliers dans un état de frustration et d’incertitude considérable.
Yedioth Ahronoth a cité le père d’un soldat de la brigade d’élite Nahal, qui est actuellement impliqué dans les opérations en cours à Rafah, dans le sud de Gaza. Il s’est dit préoccupé par les conditions auxquelles sont confrontés les soldats, déclarant : « Dans l’histoire des guerres israéliennes, une telle situation ne s’est jamais produite, pas même en 1948, où les soldats ont combattu dans des conditions aussi défavorables pendant dix mois consécutifs. »
Dans le même ordre d’idées, le journal a également rapporté que des femmes soldats observatrices stationnées dans le nord du plateau du Golan ont été informées de manière inattendue que leur service serait prolongé de quatre mois supplémentaires, malgré leur libération prévue en septembre.
Selon les données officielles israéliennes, soumises à la censure militaire, plus de 690 officiers et soldats israéliens ont été tués depuis le 7 octobre. Cependant, des accusations internes circulent selon lesquelles l’armée dissimulerait l’ampleur réelle de ses pertes, qui seraient nettement plus élevées.
En juillet dernier, la Douzième chaîne israélienne a révélé que 20 000 soldats d’occupation avaient été blessés à Gaza depuis le 7 octobre, dont 8 298 étaient considérés comme handicapés.
CAPJPO-Europalestine