Des avions de guerre israéliens ont lancé lundi une frappe aérienne massive à Deir el-Balah.
L’hôpital Al-Aqsa de Deir el-Balah a été complètement évacué suite aux ordres de l’armée israélienne.
On peut imaginer la panique qui a saisi les patients craignant une répétition des attaques contre d’autres hôpitaux, suite à la déclaration israélienne selon laquelle la zone autour de l’hôpital Al-Aqsa devenait une zone d’opérations militaires.
Les Palestiniens ont également évacué des nourrissons prématurés de l’hôpital Al-Aqsa, précaution motivée par la peur de l’abandon et de la mort, rappelant les récentes invasions des hôpitaux de Gaza, où les soldats israéliens ont forcé les médecins à partir et laissé des dizaines de nourrissons mourir.
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Cet hôpital est le seul en activité dans la région, alors qu’Israël pousse près de deux millions de Palestiniens vers les régions côtières de Deir al-Balah et Khan Younès.
La municipalité de Deir al-Balah affirme que l’occupation israélienne a imposé le déplacement forcé d’environ 250 000 Palestiniens dans la ville, tandis que 25 abris sont devenus non opérationnels.
Avec les ordres d’évacuation israéliens incessants et l’absence d’endroit sûr où aller, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés sont actuellement entassés dans ce qui ressemble à un camp de concentration le long de la plage à l’ouest de Khan Younès dans le sud de Gaza.
Mais après les avoir été poussés vers la plage, Israël bombarde la plage. Au moins sept personnes auraient été tuées dans un autre bombardement les ciblant le long de la plage à l’ouest de la ville de Gaza.
CAPJPO-Europalestine
