La police israélienne a réprimé dimanche une manifestation à laquelle participaient des dizaines de religieux Haredi à « Bnei Brak » à Tel Aviv, en signe de protestation contre le recrutement dans l’armée.

Il faut dire que le gouvernement israélien a beau avoir promis aux juifs religieux de les dispenser de conscription, les pressions s’exercent pour leur enrôlement, alors que de nombreux soldats israéliens meurent, sont blessés ou refusent de retourner au combat.
Un tiers des morts dans l’armée sont des soldats de réserve, ce qui a suscité une colère généralisée parmi les soldats et leurs familles, rapportent les médias israéliens.
Les forces de réserve sont soumises à une pression sans précédent, et 54 % d’entre elles ont servi plus de 100 jours depuis le début de la guerre. Et les pertes parmi les jeunes officiers affectent l’armée, avec au moins 63 commandants de compagnie tués.
Et même dans le Nord de Gaza, l’armée israélienne a beau bombarder férocement tous les jours, elle ne parvient pas à venir à bout des combattants palestiniens.
Encore dimanche dans la région de Daqaa à Beit Lahia,l’armée israélienne déplorait une dizaine de morts et blessés parmi les soldats et a dû recourir à des fumigènes pour évacuer les morts et les blessés.
Même chose au Liban où les combattants du Hezbollah ont ciblé des véhicules israéliens à Wata al-Khiam lors des confrontations en cours avec les forces d’occupation qui se sont infiltrées dans la région. Les médias israéliens parlent de lourdes pertes dans la brigade Golani.
CAPJPO-Europalestine