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Échec à l’islamophobie à Sciences Po’ Grenoble 

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La justice administrative a confirmé la relaxe de 17 étudiants de Sciences Po’ Grenoble, qui étaient poursuivis pour avoir mis en cause, en 2021, deux enseignants accusés d’islamophobie.

Jugeant que leurs propos « n’ont pas dépassé les limites de liberté d’expression » des étudiants telle que définie dans le code de l’éducation, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand, où l’affaire avait été dépaysée, a validé les conclusions innocentant les étudiants rendues trois ans plus tôt par une commission de discipline, mais qui devaient être contestées dans la foulée par un rectorat obéissant aux instructions de l’ex-ministre islamophobe patentée Frédérique Vidal. 

Sur le campus de Sciences Po’ Grenoble, en 2021

L’affaire avait commencé en janvier 2021, lorsque les élus de l’Union syndicale de Sciences Po’ Grenoble avaient publiquement demandé à leur direction de se positionner sur le cas d’un enseignant, Klaus Kinzler, lequel refusait de reconnaître l’emploi du mot « islamophobie » dans l’intitulé d’une conférence. Ils demandaient également la suppression du cours sur l’islam dispensé par un autre professeur, Vincent Tournier, accusé de parti pris hostile vis-à-vis de l’islam. Dans un « appel à témoignages » publié sur Facebook, l’Union syndicale invitait notamment les étudiants à dénoncer anonymement les propos islamophobes qui auraient pu être tenus dans ce cours.

Les noms de ces enseignants avaient été placardés sur les murs de l’institut, le 4 mars 2021, accolés à cette phrase : « Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue. » L’enquête de police n’est pas parvenue à identifier les auteurs de ces collages.

Pour le juge administratif, « au regard du ton et des termes utilisés, ces messages n’ont pas dépassé les limites de liberté d’expression à l’égard du fonctionnement de ce service public ». Finalement, ces messages tenus par une organisation syndicale n’ont pas été « de nature à porter atteinte à l’ordre, au bon fonctionnement ou à la réputation » de Sciences Po’ Grenoble.

En mars 2023, de son côté, le tribunal correctionnel de Grenoble avait déjà annulé les poursuites visant le président de l’Union syndicale, Thomas Mandroux, à la suite d’une plainte lancée par le second professeur, Vincent Tournier.

CAPJPO-EuroPalestine

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