Terribles images récupérées sur le téléphone d’un gardien de la prison de Sednaya en Syrie, qui montrent la torture d’un jeune Syrien. Une horreur. Le garde lui dit « Tu veux la liberté ? », tout en le frappant sans pitié.

Dans la prison de Sednaya, des dizaines de milliers de Syriens ont été torturés et tués. Des rebelles syriens ont découvert une quarantaine de corps portant des traces de torture, dans la morgue d’un hôpital près de Damas, entassés dans des sacs mortuaires.
Construit en 1987, cet « abattoir humain » était spécialisé dans la torture des opposants au régime de Bachar al-Assad. D’intenses fouilles ont été lancées, à la recherche des disparus Des cellules souterraines cachées sont encore inaccessibles.
Des Syriens, des Irakiens, des Libanais, des Musulmans, des Chrétiens, des opposants, des étudiants, des avocats, des journalistes et des militants des droits humains sont entrés dans la prison, indique le site « Nouvelles de Palestine ».
Les nouveaux dirigeants auraient annoncé une amnistie pour les gardes qui aideraient à trouver rapidement les prisonniers piégés dans les geôles secrètes.
« Il se passe la même chose dans les prisons israéliennes où les viols sont devenus une pratique courante et où beaucoup de prisonnières et prisonniers palestiniens ont perdu la tête suite aux tortures. Mais nous n’aurons pas les images. Il se passe la même chose aussi dans les geôles des autres dictatures arabes, notamment égyptienne, émiratie, jordanienne ou saoudienne. Comme en Syrie, on ne verra les images que ces régimes tomberont », conclut Nouvelles de Palestine.
CAPJPO-Europalestine