« Le dernier hôpital de du Nord de la bande de Gaza a été mis hors service par Israël qui considère cet hôpital comme un centre de commandement du Hamas. Les malades ont été transferrés vers un autre hôpital », annonçait avec une voix d’hôtesse de l’air France Info samedi soir.
C’est tout simplement abject cette distorsion des faits pour faire avaler la pilule.
La vérité c’est que l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia a été totalement détruit et calciné par Israël, qu’au moins 40 soignants et malades y ont trouvé la mort, que des dizaines d’autres ont été kidnappés, comme son directeur, le Dr. Hussam Abu Safiya dont on ignore le sort.
Avant de le subtiliser, les forces israéliennes ont violemment battu le Dr Hussam Abu Safiya, à coups de matraque et de bâton, l’obligeant à se déshabiller et à porter des vêtements de prison. Et elles l’ont utilisé comme bouclier humain.
Des témoins qui ont été libérés plus tard ont décrit la scène comme « tragique et dévastatrice ».
L’armée israélienne a arrêté 33 membres du personnel médical de l’hôpital Kamal Adwan. Le groupe comprend 11 infirmières, 4 ambulanciers, 7 employés administratifs, 2 journalistes et 10 membres du personnel d’entretien et de nettoyage. Dix autres personnes sont toujours portées disparues.
Les rapports indiquent que quatre personnes blessées ont été brûlées vives pendant l’assaut contre l’hôpital, bien que le nombre exact reste non confirmé.
A la suite de l’attaque israélienne près de l’hôpital Kamal Adwan, d’innombrables vies ont été brisées. Un homme déplacé partage des récits poignants de civils, dont un enfant handicapé et des porte-drapeaux, impitoyablement abattus par des soldats.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme a rapporté que les soldats israéliens de l’hôpital Kamal Adwan ont soumis des femmes à des violences sexuelles extrêmes, les forçant à se déshabiller sous les menaces et les insultes. Une infirmière a été forcée d’enlever son pantalon, et lorsqu’elle a résisté, un soldat l’a giflée et a posé sa main sur elle, provoquant un saignement de nez. Dans un autre cas, un soldat a arraché l’abaya d’une femme après qu’elle ait refusé d’enlever son hijab, exposant des parties de son corps. Une autre femme s’est fait dire : « Enlève-le, ou nous le ferons par la force. » Les filles de moins de 20 ans ont été particulièrement ciblées, les soldats les forçant à retirer leurs vêtements sous la menace, la violence physique et le harcèlement sexuel.
Voici la dernière photo du Dr Husam Abu Safiya, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, avant d’être kidnappé par l’armée israélienne, qui a encerclé l’hôpital avec des chars et ont appelé le personnel de l’hôpital à évacuer et à quitter les lieux.
Le Hamas demande l’envoi d’observateurs de l’ONU dans les hôpitaux de Gaza pour réfuter les mensonges et les allégations de l’occupation sur leur utilisation à des fins militaires.
Pour rappel, Israel n’a pas détruit que cet hôpital mais 34 hôpitaux dans la bande Gaza, pour ne parler que des hôpitaux.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le démantèlement systématique du système de santé de Gaza par Israël constitue sans aucun doute une « condamnation à mort pour des dizaines de milliers de Palestiniens », l’hôpital étant considéré comme la bouée de sauvetage médicale pour les habitants du nord de Gaza.
Les soi-disant journalistes, chiens de garde de la propagande israélienne, sont complices de ce génocide
CAPJPO-Europalestine
