Les Palestiniens n’ont pas eu une minute de répit en cette veille de jour de l’an ni au début de cette année 2025.
Encore des massacres à Gaza le 31 décembre comme le 1er janvier.
Encore des assassinats en Cisjordanie avec l’aide de l’Autorité palestinienne qui copie les méthodes de l’occupant.

La partie est loin d’être finie
Mais dans le monde, l’opinion populaire ne peut pas être cachée malgré la répression.
Une preuve en est le succès du livre » Si je dois mourir « , de Refaat Alareer, poète palestinien, auteur, professeur de littérature à l’IUG et militant.
Son livre arrive dans les premiers du top 100 mondial, un an après son assassinat délibéré par Israël à Gaza !

Alareer, l’une des voix les plus éminentes de Gaza dénonçant les crimes israéliens, laisse derrière lui un héritage qui perdure.
Son poème « Si je dois mourir » est récité dans le monde entier :
Si je dois mourir
vous devez vivre
pour raconter mon histoire
pour vendre mes choses
pour acheter un morceau de tissu
et quelques fils pour faire un cerf-volant
faites qu’il soit blanc avec une longue queue
pour qu’un enfant, quelque part à Gaza,
alors qu’il regarde le paradis dans les yeux,
en attendant son père
qui est parti dans la gloire dans le feu
dans une explosion et qui n’a pas pu dire adieu
pas même à sa chair sa famille/son corps
pas même à lui-même
voie le cerf-volant que tu as fait en mon nom,
voler dans les cieux et pense, pour un instant,
qu’un ange est là ramenant l’amour
si je dois mourir
que ma mort amène l’espoir
que ma mort devienne un conte.

Nous sommes prêts à reprendre son combat.
CAPJPO-Europalestine