L’écrivain israélien Avi Steinberg a annoncé qu’il avait officiellement renoncé à sa citoyenneté israélienne, la décrivant comme un « outil de génocide ».

Dans un éditorial pour le journal de gauche Truthout, l’auteur qui vit désormais aux USA, a déclaré que la citoyenneté israélienne avait « toujours été un outil de génocide » qui légitimisait le colonialisme.
« La citoyenneté israélienne est fondée sur les pires types de crimes violents que nous connaissons, et sur une litanie de plus en plus profonde de mensonges destinés à blanchir ces crimes », explique-t-il dans l’article.
Steinberg, qui est né à Jérusalem de parents américains et a grandi dans un environnement orthodoxe, a découvert plus tard que la maison dans laquelle il a grandi appartenait à une famille palestinienne qui a été violemment expulsée vers la Jordanie et interdite de retour. « Ce remplacement n’était pas un secret; commente-t-il. Il s’agissait plutôt d’un argument de vente pour les colons israéliens attirés par le « charme arabe autochtone » pittoresque de ces villages dépourvus de « véritables Arabes autochtones »
« La Torah est régulièrement brandie par les nationalistes qui adorent la terre, mais, si elle est réellement lue, elle constitue un témoignage prophétique de réprimande contre les abus de pouvoir de l’État », souligne-t-il. « Le sionisme n’a rien à voir avec le judaïsme ou l’histoire juive. »
CAPJPO-Europalestine