Trump a remis le couvert sur ses projets de Riviera à Gaza. «Nous pourrions donner des parties de Gaza aux pays voisins », a-t-il déclaré à la presse. Il a même suggéré d’inviter « les peuples du monde » à s’y installer tout en expulsant plus de 2 millions de Palestiniens autochtones.
Mais il y a d’abord un peu de boulot pour Trump à Gaza :
Ses remarques font écho aux déclarations antérieures de son gendre et ancien assistant, Jared Kushner, qui a décrit le front de mer de Gaza comme un bien immobilier de valeur. L’année dernière, Kushner a déclaré qu’Israël devrait évacuer la population de Gaza pour qu’on puisse « nettoyer » la zone. Dans une interview accordée à la Middle East Initiative de Harvard, il a proposé de raser au bulldozer des parties du désert du Néguev pour y reloger les Palestiniens. Il a également suggéré qu’« avec la bonne diplomatie », Israël pourrait pousser les Palestiniens à travers le passage de Rafah vers l’Égypte.
L’analyste israélien Avi Issacharoff :
« La doctrine de sécurité qui a conduit au désastre du 7 octobre n’est pas issue de l’armée ou des services de renseignement, mais est née et affinée dans l’usine de Netanyahou. C’est la même usine qui promeut depuis des mois le mythe de la victoire absolue, comme si l’élimination du dernier membre du Hamas était possible, ou comme si le calme à Gaza était possible sans solution politique », a commenté l’analyste israélien Avi Issacharoff.
Comment les Palestiniens voient les projets de Trump :
CAPJPO-Europalestine
