Le PDG de Starbucks, Brian Niccol, a admis que les boycotts liés au génocide israélien à Gaza ont porté préjudice financier à l’entreprise, en particulier au Moyen-Orient.
Dans une interview accordée à Bloomberg vendredi, Niccol a reconnu l’impact mais a qualifié le boycott de « vraiment malheureux », insistant sur le fait que Starbucks n’avait « jamais soutenu aucune armée ».
Ses commentaires interviennent après que le directeur financier de Starbucks a révélé en avril que les ventes des magasins comparables en dehors des États-Unis avaient chuté de 6 % au deuxième trimestre 2024.
Les appels au boycott de Starbucks se sont intensifiés après que l’entreprise a intenté une action en justice contre Starbucks Workers United, le syndicat représentant ses employés, accusant le syndicat d’avoir porté atteinte à sa réputation en utilisant le nom et le logo de Starbucks. Cette décision a suscité l’indignation, entraînant des manifestations et un boycott croissant des consommateurs.
D’autant que la neutralité revendiquée par Starbucks ne correspond pas aux actions de ses dirigeants. Le fondateur et ancien PDG Howard Schultz, qui reste le principal actionnaire privé de Starbucks, soutient depuis longtemps Israël. Son récent investissement dans la start-up israélienne de cybersécurité Wiz a encore alimenté les accusations selon lesquelles Starbucks tirerait profit de l’occupation.
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