Les étudiants de la Faculté de Droit de Harvard ont voté jeudi pour demander à l’université de se désinvestir d’Israël, apportant ainsi une approbation décisive à un texte vivement critiqué par l’administration de la faculté avant son vote.

La résolution, qui appelait Harvard à « se désengager des armes, des technologies de surveillance et des autres entreprises contribuant aux violations du droit international humanitaire, notamment le génocide israélien à Gaza et son occupation illégale continue de la Palestine », a été adoptée avec 72,7 % des voix, sur 842 étudiants de votants, soit un taux de participation de plus de 40%.
Les résultats, annoncés jeudi soir, marquent le deuxième vote d’un corps étudiant de Harvard en faveur du désinvestissement. Les étudiants de la Faculté de Santé Publique de Harvard avaient voté en juin pour exhorter Harvard à se désinvestir d’Israël, tandis que organes directeurs de la Faculté de Théologie de Harvard et de la Faculté de Design ont également appelé au désinvestissement. Mais son adoption ne garantit pas son entrée en vigueur, étant donné l’inféodation de la Direction de l’Université aux milliardaires donateurs, le plus souvent alignés sur le régime génocidaire de la Palestine.

Dans un communiqué de presse publié jeudi soir, Irene Amina, l’une des organisatrices du référendum, a salué le résultat comme une claque pour le président américain Donald Trump.
« Les menaces de l’administration Trump visent à nous faire peur et à nous soumettre, mais ce référendum montre que ces efforts ne font que renforcer notre solidarité avec la Palestine », a-t-elle déclaré.

CAPJPO-EuroPalestine