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Le groupe Massive Attack lance un syndicat pour les musiciens dénonçant le génocide à Gaza !

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Une initiative britannique intéressante et qui en dit long sur la répression de ceux et celles, artistes, compris, qui dénoncent le génocide à Gaza

Robert Del Naja, membre de Massive Attack, porte un brassard en soutien à la Palestine lors d’un concert à Bristol

Pleinement engagé dans la cause palestinienne depuis près de 30 ans, Massive Attack a annoncé la création d’un « syndicat » regroupant les groupes qui souhaitent dénoncer la situation à Gaza. Plusieurs artistes réputés, comme Brian Eno, Fontaines D.C. ou encore Garbage, se sont associés à cet appel lancé le 17 juillet sur les réseaux sociaux par le groupe originaire de Bristol, en Angleterre.

« Dans leurs textes, les membres du groupe trip-hop évoquent les « nombreuses intimidations » dont ils se disent la cible, à la fois dans l’industrie musicale et sur le plan juridique, en raison de leurs prises de position pro-Palestine », rapporte Le Point.

« Nous nous exprimons en tant qu’artistes qui ont choisi d’utiliser la plateforme qui leur est offerte pour dénoncer le génocide à l’œuvre là-bas et le gouvernement britannique qui le facilite », déclarent-ils. Ils affirment vouloir défendre les artistes en début de carrière ou les plus vulnérables, qui, par leur engagement, « risqueraient d’être réduits au silence ou de voir leur carrière impactée ».

Ils pointent nommément une organisation baptisée UKLFI (UK Lawyers for Israel), qui se présente sur son site comme une association d’avocats soutenant l’État juif et cherchant à faire respecter ses droits. Massive Attack accuse cette structure de mener « des campagnes agressives de vexation et d’intimidation visant à faire taire et censurer les artistes », accusent-ils sur Instagram.

Comme le rappelle Courrier international, cette organisation a en effet effectué plusieurs signalements à la police, notamment à l’encontre du groupe Bob Vylan, qui a fait scander au public de Glastonbury « Mort aux forces de défense israéliennes », et a signalé qu’un membre du groupe Kneecap avait déployé un drapeau du Hezbollah en plein concert. Ce dernier fait depuis l’objet d’une procédure judiciaire pour « apologie du terrorisme ».

Massive Attack revendique un boycott contre Israël depuis 1999.

 L’artiste franco-israélien, Amir, en a récemment fait les frais. Programmé aux Francofolies de Spa, en Belgique, sa simple présence a provoqué le retrait de trois chanteuses : la Franco-Suisse Yoa et deux musiciennes du collectif belge de street art Who’s That Girl. La première expliquant ne pas vouloir partager la scène avec un artiste « qui ne reconnaît pas le génocide en cours en Palestine » et qui a participé à des événements en soutien à l’armée israélienne, a-t-elle accusé.

En région parisienne, c’est le festival Rock en Seine qui est au cœur des critiques pour maintenir la participation de Kneecap, évoqué plus haut. Une controverse qui a poussé la ville de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) à retirer sa subvention de 40 000 euros au festival.

Mais la bagarre n’est pas finie, et de plus en plus d’artistes s’engagent dans cette résistance !

CAPJPO-Europalestine

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