Le ministre israélien des Affaires Stratégiques est arrivé jeudi en France, pour dicter ses ordres à la veille d’une rencontre entre dirigeants européens et iraniens, ont appris l’agence Reuters et le quotidien Haaretz.
Représentants de l’Union Européenne et de la République Islamique doivent se réunir vendredi à Istanbul, en Turquie, pour discuter de l’avenir éventuel de l’accord de 2015 entre l’Iran d’une part, l’Union Européenne, le Royaume-Uni, la Russie, la Chine et les États-Unis d’autre part.
Aux termes de cet accord, l’Iran s’était engagé à limiter l’enrichissement de son uranium, en échange de la levée de sanctions qui étranglaient l’économie de ce pays.
Mais en 2018, sur commande des dirigeants israéliens, Donald Trump déchirait le traité, alors que de l’aveu même des dirigeants européens, l’Iran avait respecté ses propres obligations.
Et puis, plus près de nous, Israël et les États-Unis ont mené le mois dernier une action militaire dévastatrice, en violation complète du droit international, ce que Macron et ses collègues européens ont bien été obligés de reconnaître, du bout des lèvres.
Mais les bombardements israélo-américains du mois de juin, qui ont fait au moins 1.000 morts en Iran, dont une majorité de civils, ne suffisent manifestement pas à la paire Netanyahou-Trump. D’où les pressions qu’est venu exercer ce jeudi à Paris le ministre israélien Ron Dermer.
CAPJPO-EuroPalestine
