Les orphelins de Gaza sont les témoins silencieux de la guerre. Qui en parle ?

Des milliers d’enfants grandissent dans le deuil, la peur et l’incertitude. Le génocide en cours laisse des cicatrices qu’aucun médicament ne peut guérir, et chaque enfant représente une histoire de résilience imposée à l’innocence.

Elaf, 3 ans, a perdu toute sa famille dans un bombardement. Elle n’est plus inscrite dans le registre d’Etat civil. Elle vient d’être adoptée par une famille de Gaza qui l’appelle « L’enfant de l’amour ».

Alaa, 5 ans : sa mère est morte, tuée par un bombardement israélien et son père reste introuvable sous les décombres. Il passe d’une famille de ses proches à l’autre. Il ne cesse de demander « Où est mon papa ? », et a peur du bruit des bombes.

Samar, 9 ans. A perdu ses deux parents dans un bombardement israélien sur le camp de Shati (plage de Gaza). Vit maintenant dans la famille de son oncle. Enfant calme et triste, auquel les parents manquent terriblement.
CAPJPO-Europalestine