A l’heure où les médias se répandent sur chacun des captifs israéliens libérés, son identité, sa personnalité, sa famille, son accueil… Israël interdit aux familles palestiniennes la moindre réjouissance quand seront libérés les prisonniers palestiniens, sans doute de nuit pour plus de discrétion.

Israel aurait averti les familles des prisonniers palestiniens devant être libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu de ne pas célébrer leur retour. Des avertissements similaires avaient été émis plus tôt cette année, interdisant toute célébration publique.
Les attaques contre les célébrations de libération se sont intensifiées après la libération, le 25 janvier, d’Ashraf Zghair, qui avait passé 23 ans en prison. Le lendemain de sa libération, l’armée israélienne a lancé une opération de représailles et son frère Amir, père de quatre enfants, a été arrêté après que la famille et les voisins aient organisé une célébration publique.
LE COMBLE DU SADISME
Pire, Israël a interdit à plus de 20 familles palestiniennes, dont les proches seront exilés, de traverser la frontière de Karameh vers la Jordanie, invoquant des « raisons de sécurité »…
Ces mesures interviennent avant la libération prévue de détenus palestiniens condamnés à perpétuité, tous destinés à l’exil, certains à Gaza, d’autres en Égypte, au Qatar et en Turquie.
Ces restrictions imposées par Israël visent à empêcher les retrouvailles avec leurs familles après des années d’emprisonnement.
Les médias en parleront-ils ? Rien n’est moins sûr.
CAPJPO-Europalestine