Quelque 560 tonnes de nourriture sont entrées dans la bande de Gaza par jour en moyenne depuis le cessez-le-feu, ce qui représente à peine 250 grammes par jour et par personne, a fait savoir vendredi le Programme Alimentaire Mondial (PAM), cité par l’agence Reuters.
Et c’est encore moins dans le nord de Gaza, où les convois de l’ONU peinent à arriver en raison des dégâts causés par la guerre et de la fermeture des routes postes frontaliers israéliens de Zikim et Erez. La distribution à Gaza-ville n’a tout simplement pas commencé.
Ce sont des milliers de véhicules d’aide humanitaire qui devraient pourtant entrer chaque semaine pour lutter contre la malnutrition généralisée, apporter du matériel aux sans-abri, et parer à l’effondrement de ce qu’il reste d’infrastructures, a déclaré Tom Fletcher, chef des affaires humanitaires de l’ONU, toujours cité par Reuters.
Bien que 600 camions soient prévus pour entrer chaque jour, moins de la moitié le font réellement, et les restrictions sur le transport obligent de nombreux convois à faire demi-tour. Le PAM ne dispose que de cinq points de distribution opérationnels, bien loin des 145 prévus pour « inonder Gaza de nourriture », a déclaré Etefa.
L’organisation médicale internationale Médecins Sans Frontières a indiqué pour sa part que de nombreuses agences humanitaires n’étaient pas encore pleinement revenues dans le nord, où les hôpitaux fonctionnent à peine, privant de nombreux civils de Gaza d’un accès crucial aux soins.
CAPJPO-EuroPalestine
