Le Centre pour les droits de l’homme de Gaza a recensé 36 violations du cessez-le-feu commises par les forces israéliennes dans la bande de Gaza depuis vendredi dernier.
Les plus importantes de ces violations incluent les bombardements dans le quartier de Shuja’iyya, qui ont causé la mort de cinq civils, et une frappe aérienne sur Al-Fukhari, à l’est de Khan Younès, qui a tué une personne et en a blessé une autre.

L’armée israélienne aurait tué neuf Palestiniens qui tentaient de rentrer chez eux jeudi, sous le prétexte habituel qu’ils se déplaçaient dans une zone non autorisée, ce qui aurait menacé les troupes, etc.
Ils ont répété cela à maintes reprises lors du précédent « cessez-le-feu » en début d’année, en utilisant exactement les mêmes prétextes mensongers.
Israël a annoncé qu’il allait réduire de moitié l’aide qu’il autorise à Gaza et interrompre les livraisons de carburant et de gaz, le Hamas n’ayant pas restitué les corps de tous les otages israéliens morts.
Lors de la signature de l’accord, Israël était pleinement conscient que le Hamas ne serait pas en mesure de restituer immédiatement les corps de tous les otages en raison des décombres et du chaos causés par les bombardements israéliens à Gaza. D’ailleurs, l’accord, s’il prévoit la restitution par le Hamas de toutes les dépouilles d’Israéliens, ne comprend pas une indication chiffrée ni une date-butoir pour la localisation des corps, a révélé jeudi le quotidien Haaretz.
La Croix-Rouge affirme que retrouver tous les corps des otages constitue un « défi de taille » dans les décombres créés par les frappes aériennes israéliennes dans les zones où les otages étaient détenus.

CAPJPO-Europalestine