Pendant que les femmes et les enfants disparus sous les décombres à Gaza ne peuvent être retrouvés faute d’engins lourds nécessaires d’urgence pour récupérer les corps, mais aussi pour réparer les canalisations d’eau et d’égout endommagées, Israël interdit leur entrée pour les Palestiniens, mais s’en sert pour s’approprier plus de la moitié la bande de Gaza.
L’armée d’occupation israélienne installe de grands blocs de béton jaunes à travers Gaza, divisant la bande en deux parties et plaçant 54 % de son territoire sous le contrôle total de l’occupant israélien.
Cette ligne empêche les Palestiniens de rejoindre leurs foyers dans la zone sous occupation israélienne, et quiconque la franchit se fait aussitôt exécuter.
Mais il ne faut pas croire que les Gazaouis sont à l’abri quand ils ne franchissent pas cette nouvelle « frontière ». Israël continue à assassiner des Palestiniens de l’autre côté de cette zone.
Encore 7 Palestiniens assassinés à Gaza mardi
Mardi, un drone a largué des bombes explosives à l’est du camp de réfugiés d’Al-Maghazi, dans le centre de Gaza.
Un autre drone israélien a ouvert le feu sur des Palestiniens dans la ville de Bani Suhaila, à l’est de Khan Younès, dans le sud de Gaza, tuant un Palestinien.
Par ailleurs, des tirs de chars israéliens ont visé le quartier d’Al-Zaytoun, au sud-est de la ville de Gaza, blessant un autre Palestinien.
Et des tireurs d’élite israéliens ont tiré sur le quartier d’Al-Tuffah, à l’est de la ville de Gaza, ce qui constitue une grave violation de l’accord de cessez-le-feu.
Au moins une centaine de Palestiniens ont été tués et plus de 300 autres blessés suite aux bombardements israéliens depuis la déclaration du cessez-le-feu, soit plus de 80 violations de ce cessez-le-feu depuis le 10 octobre .
CAPJPO-Europalestine
