L’attaque génocidaire israélienne contre Gaza, qui a duré plus de 2 ans, a laissé 3 000 personnes aveugles et 1 000 sourdes sur le territoire, dont beaucoup ont besoin d’une intervention chirurgicale urgente, selon le Dr Mohammad Abu Silmiya, directeur du complexe médical Al-Shifa à Gaza.

Il a déclaré que le ministère avait préparé des listes d’évacuation, mais que la fermeture prolongée du point de passage de Rafah menaçait de provoquer de nouveaux décès.
Des rapports du Programme de santé mentale de Gaza révèlent que de nombreux enfants de Gaza perdent également la capacité de parler, en raison de traumatismes psychologiques liés à la guerre et aux bombardements israéliens, et non de blessures physiques.

Connu sous le nom de « mutisme psychologique », ce traumatisme amène les enfants concernés à communiquer par des gestes et des mouvements répétitifs plutôt que par des mots.
Le Dr Hiba Haidar, spécialiste des troubles du langage, a confirmé que les données de l’UNICEF et de l’OMS établissent un lien direct entre la perte de la parole et le bégaiement et l’exposition aux bombardements et aux événements traumatisants.
Ce phénomène avait déjà été constaté lors des précédents massacres israéliens à Gaza, en 2009, 2012, 2014 et 2021 notamment.
CAPJPO-Europalestine