La Cour suprême israélienne a de nouveau bloqué l’accès des médias étrangers à Gaza après une audience jeudi, refusant de lever l’interdiction d’entrée en vigueur depuis plusieurs mois malgré le cessez-le-feu.
Le tribunal a accordé 30 jours au gouvernement israélien pour présenter de nouveaux arguments justifiant ces restrictions.
Et les dirigeants du monde entier, font si c’était à la « justice » israélienne de décider qui entre ou pas dans un territoire qui n’appartient pas à Israël.
Bien sûr, Israël n’a pas envie que les journalistes voient le tableau dévasté de la bande de Gaza, ni la poursuite du blocage de l’aide, ni les Palestiniens affamés.
Ils pourraient constaterqu’aucun camion d’aide n’avait atteint le nord de Gaza depuis dix jours, le point de passage israélien de Zikim étant fermé depuis cinquante jours. Près de deux mois après le début du blocus, les marchés du nord, frappé par la famine, sont vides, les habitants dépendant de petites quantités de marchandises acheminées de manière informelle depuis le centre de Gaza par l’intermédiaire de commerçants et les prix sont très élevés, comme en témoigne Hani Mahmoud, correspondant d’Al Jazeera.
Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a officiellement déclaré l’état de famine dans le nord de Gaza, où plus de 600 000 Palestiniens restent privés d’aide et dépendent de denrées rares et coûteuses.
Mais les médias paillasson, qui ont relayé pendant 2 ans la propagande israélienne, ses mensonges, et tu ses atrocités, ont-ils vraiment envie d’y aller?
CAPJPO-Europalestine
