Après deux années de génocide et alors que la destruction s’étend sur toute la bande de Gaza, le surpeuplement extrême a amené des milliers de familles palestiniennes déplacées à ne plus savoir où dormir.
À Khan Younès, une trentaine de familles ont été contraintes de se réfugier dans un cimetière, installant des tentes de fortune parmi les tombes.
D’autres Palestiniens déplacés s’entassent sous des tentes au stade de foot détruit Al-Yarmouk, à Gaza, où ils endurent des conditions de vie déplorables, sans eau courante, sans électricité et sans services d’assainissement.
Le Réseau des ONG palestiniennes a confirmé que l’enclave a besoin d’urgence d’environ 300.000 nouvelles tentes pour abriter les déplacés, qui endurent des conditions de vie extrêmement difficiles dans des tentes vétustes ne les protégeant ni du froid ni de la pluie.
Aucun matériau n’a encore été autorisé pour la remise en état des réseaux d’eau détruits, ce qui aggrave encore les souffrances des habitants et accroît le risque d’épidémies.
Les organisations locales et internationales ont appelé à une action immédiate pour fournir des tentes et des secours essentiels, mettant en garde contre une catastrophe humanitaire imminente en raison du blocus et des restrictions en vigueur sur l’entrée de l’aide.
CAPJPO-Europalestine
