Des tempêtes encore plus violentes que le veille, des inondations ont ravagé des camps de tentes entiers à travers Gaza, aggravant les souffrances de 2,2 millions de Palestiniens déjà déplacés par deux années de bombardements israéliens.
Des milliers de familles ont été contraintes de fuir leurs abris submergés à Deir al-Balah, al-Mawasi et sur la côte sud, où un enfant de 18 mois est mort d’hypothermie et où au moins 13 personnes ont péri dans les intempéries. Une fillette de 9 ans, Hadeel Al-Masri, est morte de froid dans un camp de déplacement à Gaza Ville.
Les agences onusiennes alertent sur l’aggravation de la crise, due aux restrictions sévères imposées par Israël sur les fournitures hivernales essentielles, notamment les tentes, le bois, les pompes et les sacs de sable.
Près de 795 000 personnes déplacées sont désormais piégées dans des zones basses où les eaux de crue se mélangent aux eaux usées, faisant craindre des épidémies mortelles.
À Gaza, des familles trouvent refuge dans des bâtiments bombardés, sans électricité, sans gaz ni bois de chauffage, tandis que même les abris d’urgence sont inondés. Plusieurs structures fragilisées se sont effondrées lors des tempêtes, alourdissant le bilan des victimes.
Des images montrent l’effondrement d’un bâtiment à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza, en raison des conditions météorologiques extrêmes. Le bâtiment avait été gravement endommagé lors du génocide israélien.
CAPJPO-Europalestine
