Il n’y a que la « ligne verte » qu’Israël ne respecte plus depuis longtemps !
La « ligne rouge » a pour objectif de voler une partie importante de la Cisjordanie, dont toute la Vallée du Jourdain, et Israël aurait commencé la construction de la barrière qui traversera certaines des terres agricoles palestiniennes les plus fertiles de Cisjordanie, en commençant par le village d’Atouf, dans le nord de la vallée du Jourdain, rapporte The Guardian.
Des avis d’expulsion, distribués du jour au lendemain, ont enjoint aux agriculteurs de quitter leurs terres sous sept jours, ouvrant la voie à la confiscation et à la construction d’infrastructures qui couperont les champs, les puits et les réseaux d’eau qui ont fait vivre des familles pendant des générations.
Ce projet constitue la première phase d’une immense barrière, baptisée « Fil Pourpre », qui devrait s’étendre sur des centaines de kilomètres et fragmenter les communautés palestiniennes à travers la Cisjordanie, redessinant de fait sa carte.
Des observateurs des droits humains et des experts israéliens en politique foncière alertent sur le fait que cette initiative accélère les déplacements forcés et l’expansion des colons, soulignant que la plupart des terres visées sont des propriétés palestiniennes privées dans une région longtemps considérée comme le grenier agricole de la Palestine.
Face à l’inaction des tribunaux israéliens, les Palestiniens d’Atouf risquent de perdre leurs moyens de subsistance, leur accès à l’eau et leurs maisons, tandis que de nouvelles colonies sont prévues à proximité.
Les défenseurs des droits humains ne s’y trompent pas. La barrière sert de prétexte à des accaparements de terres à grande échelle, renforçant le contrôle d’Israël sur la vallée du Jourdain et accentuant la disparition des communautés palestiniennes.
CAPJPO-Europalestine
