Trump a signé mardi une proclamation imposant des restrictions d’entrée totales aux personnes titulaires de documents de voyage délivrés par l’Autorité palestinienne, ainsi qu’aux ressortissants de 17 autres pays.
La Maison Blanche a présenté cette mesure comme un moyen de « renforcer la sécurité nationale », évoquant des activités terroristes présumées en Cisjordanie et à Gaza et affirmant que l’Autorité palestinienne n’est pas en mesure de contrôler correctement les voyageurs.
Des exceptions existent pour certains titulaires de visa, diplomates et résidents, mais les exemptions familiales sont restreintes. Et pas question pour des enfants palestiniens de venir se faire soigner aux USA.
Trump avait déjà interdit à des responsables de l’Autorité palestinienne, dont Mahmoud Abbas, d’assister aux réunions de l’ONU.
C’est la même administration américaine qui offre refuge et protection à des criminels de guerre et des auteurs de génocide parmi les dirigeants et soldats de l’occupation israélienne.
Cette décision illustre quel type de « médiateur est Trump, et la vacuité de ses appels au contrôle des armements, à la fin des guerres et à la protection des civils.
Mais il n’est pas dit qu’il sera toujours suivi dans ses choix de collaboration totale avec Israël. Quand on voit le vice-président américain JD Vance déclarer : « Il y a une différence entre ne pas apprécier Israël ou être en désaccord avec une politique israélienne donnée, et l’antisémitisme », on peut s’interroger…
CAPJPO-Europalestine
