Malgré ses efforts héroïques, c’est un corps sans vie, celui d’un petit garçon de 7 ans, que la Défense civile de Gaza a réussi à repêcher. Ali Al-Mayy, est tombé dans un puits d’eau qui s’est formé en raison de la destruction des infrastructures par Israël et des fortes pluies, dans le quartier de Sudanyia, au nord de Gaza.

Cette zone fait partie d’une zone déclarée sinistrée par les municipalités locales en raison des bombardements israéliens intenses subis tout au long du génocide
Le porte-parole de la Protection civile, Mahmoud Basal, a dénoncé le double discours de la communauté internationale à l’égard de Gaza après la mort du petit Ata. Il a rappelé le cas du petit Marocain Rayan, tombé lui aussi dans un puits des années auparavant et qui avait suscité une vague de compassion internationale, alors même que le monde ferme aujourd’hui les yeux sur ce qui se passe à Gaza.
PAS UNE CATASTROPHE NATURELLE, NON PLUS
Une Palestinienne a été tuée dimanche après l’effondrement du mur d’une maison endommagée par la guerre sur une tente de déplacés près du port de Gaza, selon des sources locales.
La Protection civile de Gaza a averti qu’environ 30 000 bâtiments dans la bande de Gaza menacent de s’effondrer, mettant en danger la vie de près de 150 000 personnes.
Mohammed Al-Mughayir, directeur des approvisionnements et des équipements de la Protection civile, a précisé que le danger ne se limite pas aux habitations endommagées, mais s’étend aux rues et aux bâtiments voisins en raison de l’instabilité des structures.
Il a également expliqué que les bombardements intensifs de ces deux dernières années ont provoqué de profondes fractures et des modifications dangereuses du sol, comparables à des séismes de faible magnitude.
CAPJPO-Europalestine


