Une délégation du Parlement Européen, conduite par Luisa Morgantini, a réussi à prénétrer dans la bande de Gaza, et lance un appel à lever d’urgence le blocus qui pèse dramatiquement sur la population.
Du 22 au 24 février 2008, se tiendra à Bruxelles, à la Maison des Associations internationales, 40 rue de Washington, un tribunal où seront jugés les crimes de guerre israéliens au Liban. Lire ci-dessous le communiqué de la Coalition des associations et organismes civils au Liban.
Le PYN, Paz Ahora, et ISM tentent de briser le blocus de Gaza en envoyant un convoi médical d’une valeur de 50.000 Euros à Gaza. Ils sont actuellement au Caire. Ci-dessous leur communiqué de presse en français, anglais et arabe, rédigé hier.
« Soixante ans après Auschwitz, l’Etat des Juifs enferme un peuple dans des ghettos et l’assassine par la faim, l’asphyxie et la maladie », ce sont les terribles paroles de Nurit Peled-Elhanan devant le poste de Eretz, à Gaza, lors de la manifestation des militants palestiniens et israéliens contre le blocus criminel de l’Etat israélien sur la Bande de Gaza. Merci à Marie-Ange Patrizio pour sa traduction de cette intervention prononcée par cette femme courageuse le 25 janvier dernier.
Plus de 500 barrages sont désormais en place dans les territoires palestiniens occupés par Israël, ses militaires, ses colons. Et comme cela fait beaucoup, le gouvernement commence à recourir à des sociétés privées, dont les employés sont payés, comme de juste… au lance-pierres ! Mais, qu’on se rassure, l’armée n’est jamais bien loin.
Aux hypocrites qui prétendent que les institutions culturelles israéliennes sont des havres de liberté, bien loin des vicissitudes de la guerre et de la violence, la direction de la Faculté Sapir, basée à Sderot (sud) vient d’apporter un démenti cinglant.
Cinq Palestiniens, fuyant l’oppression infligée par l’armée d’occupation israélienne, devaient passer ce mercredi devant le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), a-t-on appris auprès d’un de leurs proches.
Le Grand Mufti de Jérusalem dénonce la décision annoncée dimanche par les autorités israéliennes de détruire la mosquée Al-Omari dans le village d’Umm Tuba, près de Jérusalem. La raison invoquée est que cette mosquée, construite il y a plus de 700 ans, « n’aurait pas reçu de permis de construction » !
« La France a franchi un seuil stratégique en obtenant le 15 janvier 2008 l’aménagement d’une base militaire à Abou-Dhabi, face à l’Iran, souscrivant ainsi officiellement au rôle de sous-traitante des Etats-Unis dans la défense occidentale du Golfe arabo-persique. »
Nous reproduisons l’article de René Naba publié ce jour sur le site www.oumma.com.
La « justice » israélienne, qui avalise les bombardements de l’armée israélienne, les assassinats « ciblés » ou pas, la torture des prisonniers palestiniens, leur détention « administrative », l’arrachage des oliviers, la destruction des maisons au bulldozer, le génocide à petit feu des habitants de Gaza, sans parler du massacre perpétré au Liban, qui est passé comme une lettre à la poste — les « commisions d’enquête » ne déplorant que la défaite israélienne– a « suspendu » deux soldats israéliens pour avoir « montré leurs fesses à des Palestiniens ».
