QUI EST SHARON ?
S’il en était besoin, voici un rappel, partiel, des faits et gestes de ce criminel de guerre en exercice.
S’il en était besoin, voici un rappel, partiel, des faits et gestes de ce criminel de guerre en exercice.
Le père du terroriste qui a mitraillé jeudi des Palestiniens Israéliens à Shafa Amrou (Galilée, nord d’Israël), a
accusé vendredi le gouvernement et l’armée israéliens d’avoir délibérément créé les conditions permettant ce
massacre raciste, ont rapporté vendredi des journaux israéliens, notamment le Haaretz.
Par Ayshah Handal, Hébron, Palestine, le 04/08/2005.
4000 travailleurs palestiniens, employés par le Ministère de la Santé de l’Autorité Palestinienne en Cisjordanie et à Gaza, ont engagé un mouvement de grève depuis le 10 juillet.
La journaliste Amira Hass, seule correspondante permanente de la presse israélienne dans les territoires palestiniens occupés, dénonce, avec indignation mais également avec une pointe d’étonnement, la lâcheté stupéfiante du gouvernement français et plus encore des principaux journaux de l’hexagone, qui ont fait exactement là où on leur disait de faire, en tartinant à longueur de colonnes sur le « courageux désengagement de Gaza », alors que le dépeçage de la Cisjordanie s’accélère. A lire, ci-dessous, l’article d’Amira Hass publié mercredi par le Haaretz (traduction rédaction europalestine.com)
Notre gouvernement a reçu le criminel de guerre Ariel Sharon avec tous les honneurs et lui a délivré devant le
monde entier un certificat de bonne conduite, en le présentant comme un homme de paix, sans obtenir et surtout
sans lui demander quoi que ce soit.
En ce moment, il continue son show sur la difficulté de contenir les colons qui ne veulent pas évacuer Gaza et leur permet de manifester pour mieux démontrer au monde entier qu’un « tel sacrifice » ne peut être que le dernier.
Voici l’appel de 172 partis, syndicats, associations, organisations palestiniens qui s’adresse à la communauté internationale pour lui demander, en désespoir de cause, de boycotter les institutions et produits israéliens, tant qu’Israel refusera de respecter le droit international et les droits l’homme les plus fondamentaux..
Nous publions la première chronique de Youssef Haji qui a fondé à Naplouse « Darna », une maison des associations pour les jeunes, et qui nous dresse un premier bilan d’activité, deux mois après l’ouverture de ce centre, qui montre la vitalité de la société civile palestinienne.
La situation des prisonniers palestiniens ne cesse de se dégrader dans les prisons israéliennes. Plusieurs sont morts récemment de maladies liées à l’absence de soins, des enfants sont torturés, des personnes arrêtées et détenues sont privées de l’assistance d’un avocat, et de manière générale, la plupart des acquis de ces prisonniers sont actuellement remis en cause.
Voici quelques témoignages révélateurs de la répression exercée sur ces détenus auxquels le gouvernement israélien continue à refuser le statut de prisonniers politiques. Les dirigeants français n’ont apparamment pas l’intention d’aborder le sujet avec Ariel Sharon. Les médias sont par ailleurs silencieux sur la question, comme à leur habitude. Bref, la France, « pays des droits de l’homme », est sans doute une notion obsolète dans leur esprit.
« Nous tirerons directement dans la tête si vous manifestez », ont prévenu les soldats israéliens s’adressant aux villagesois d’Asira dans le district de Naplouse. Et pour bien montrer le sérieux de leurs intentions, ils ont tiré une balle dans la hanche d’un jeune Palestinien. Ci-dessous le récit de Sarita Ahooja du Mouvement International de Solidarité (ISM).
A la veille de la réception en France d’Ariel Sharon par Jacques Chirac, la LDH et la FIDH demandent au président de la république de « rappeler à Monsieur Ariel SHARON ses obligations au regard du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’Homme ».
Prêcher la bonne parole à un homme comme Sharon : on est en droit de douter de l’efficacité de la méthode, d’autant que Chirac et d’autres l’ont fait fait à diverses reprises avec le succès que l’on sait. A quand les sanctions, seul langage susceptible de convaincre le gouvernement israélien ?